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Des carrières de pervers histrioniques dans le crime organisé

Des carrières de pervers histrioniques dans le crime organisé : Alie Boron, Jeanpapol, et les autres.

 

Introduction et problématique

Au temps où la première partie du chapitre qui est à l'origine de cet article fut écrite (celle consacrée à la part prise par "Alie Boron" à la campagne de calomnies), on ne disposait de presque rien pour penser et comprendre ces organisations perverses, ces conspirations soudées par la joie de nuire. On ne savait rien de général sur les alliances fonctionnelles du pervers en chef et des pervers suiveurs, sauf ce qu'écrivait Heinz Leymann dans son Mobbing, la persécution au travail, mais nous l'ignorions - première parution en 1993, traduction au Seuil en 1996. Seule Marie-France Irigoyen était en train d'écrire son futur best-seller  "Le harcèlement moral, la violence perverse au quotidien", et commençait à caractériser les pervers en chef comme des psychotiques qui ne décompensent pas. Première parution en 1998. Aucun des livres de Hurni et Stoll n'étaient parus. Irigoyen ne les cite jamais, et ne cite que Paul Racamier. Les articles et ouvrages de Racamier, créateur de la notion de pervers narcissique, n'étaient connus que des universitaires spécialisés. Restriction encore : Irigoyen décrit assez bien les pervers narcissiques, alors qu'il me semble que je sois le premier à décrire les pervers histrioniques, lesquels ne sont que rarement des chefs harceleurs ("Jeanpapol" est l'exception triomphante), mais sont de toutes les complicités de harcèlement.
Nous ignorions alors tout de l'alliance fonctionnelle si caractéristique entre le paranoïaque pervers et l'histrionique pervers, et nous n'avions aucune idée encore de leur obsession commune d'abattre les Justes, les trop honnêtes, les trop altruistes, dont la rigueur morale leur est un affront et une menace. Ou de préférence, d'abattre le plus Juste, le plus courageux, afin de terroriser les autres. Toute l'organisation sociale de la perversité nous échappait en ce temps-là. De plus, je me voilais la face sur l'organisation du sadisme anti-mâles dans ce qui restait de ma famille d'origine. Là encore, revoir en perspective mon aveuglement à leur égard, donne le vertige à l'auteur.

De plus, la problématique systématiquement misandre, pratiquée par les perverses sur lesquelles je butais ces années là, m'égarait. Il a fallu toutes les démonstrations de Ixe/corbeau/Charlot/Incognito/Jeanpapol/D..H..T_J..n-P..l, et sa fantastique carrière de truand protégé, pour me faire comprendre que quoique l'économie du voyou protégé, chargé de molester le bouc émissaire, soit bien majoritaire dans les sectes de la misandrie victimaire, néanmoins elle la déborde largement, au moins dans toutes les militances victimaires ayant vocation à devenir bourreaux et bourrelles à leur tour. Tel paranoïaque, ou dans une version plus faible, tel vaniteux inquiet pour son narcisse, est créateur d'un marché de la maltraitance et de l'assassinat discret par tous moyens, légaux inclusivement. Le pervers histrionique est le mieux adapté pour répondre à ce marché, et y faire fortune, capable de contrefaire toutes les figures, simuler toutes les opinions selon l'opportunité. Ainsi fonctionnait le couple fonctionnel de Staline et de Béria.

Le second des marchés sur lequel le pervers sadique opère et profite, est celui de la lâcheté, plus précisément du sadisme pour lâches : Tout lâche se sent devenir fort et puissant, lorsqu'il applaudit aux persécutions menées par un sadique, et y participe avec ses moyens de lâche. Cela fait partie des vingt-cinq compétences que nous partageons avec les cousins dont nous nous sommes séparés depuis 310 millions d'années : les reptiles. Un pervers histrionique peut conquérir un pouvoir énorme, s'il sait flairer et flagorner ces demandes de lâches, de se sentir puissants par participation à une entreprise sadique.

 

Une nosographie de laquais au service de la puissance politique

De plus nous ignorions encore à quel point la nosographie psychiatrique disponible nous égarait. Ouvrez un DSM IV (Diagnostic and Statistics Manuel for Mental Diseases), ou la CIM-10 française, et cherchez partout où pourraient bien être définis et décrits la perversité narcissique, le sadisme organisé, et la passion avaricieuse. Rien, rien de rien... Circulez ! Y  a rien à voir ! Evidemment qu'il y a un gros biais d'adressage : avez vous jamais vu quelqu'un aller consulter un psychiatre pour se plaindre de son propre sadisme ? Ou que son sadisme est en panne ? ou se plaindre qu'il a une difficulté à suicider son bouc émissaire du jour, que le souffre-douleur attitré se met à lui résister efficacement ?  Ou se plaindre que les ruses d'avaricieux qu'il emploie pour martyriser son entourage, commencent à le gêner et le martyriser lui-même ? Redescendons sur Terre : aucun de ces gens-là ne consulte jamais.
Vous ne trouvez aucun mot comme "pervers" ou "perversité" dans l'index du gros manuel de psychopathologie de Durand et Barlow, traduit chez De Boeck. Vous trouverez deux paragraphes sur "sadisme sexuel", mais jamais rien sur "sadisme" tout court. Encore moins sur d'autres formes de prédation à grande échelle, pouvant aller jusqu'à l'organisation de génocides. Le psychiatre semble considérer que tout ceci ne le concerne pas, et cela jusqu'à ce que ce soit son tour, à lui aussi, de se retrouver en camp de la mort. Il sera trop tard pour lui aussi, alors...
Un peu plus de recherche dans ces textes de référence nous révèle que la lâcheté sociale est un des grands principes organisateurs du DSM, comme du reste de la majorité des manuels de psychiatrie. Prenons l'exemple des troubles de conversion (encore appelés hystérie), pages 531 à 538 dans la traduction Masson du DSM. Pages 533-534 : "Il ne faut pas porter un diagnostic de Trouble de conversion si le symptôme correspond en tous points à un comportement ou à une expérience culturellement déterminés. Ainsi des "visions" ou des "envoûtements", comme il en existe dans certains rituels religieux, où ces comportements sont encouragés et attendus, ne justifient pas un diagnostic de Trouble de conversion, sauf si le symptôme va nettement au-delà de ce qui est attendu dans ce contexte... Dans l'hystérie épidémique, un groupe limité d'individus partage les mêmes symptômes après exposition à un facteur précipitant commun."

En clair : n'est malade qu'un isolé social. Tout groupe malade, ayant la puissance des groupes de pression au Congrès, et la puissance des fusils à lunettes, cesse automatiquement d'être considéré comme malade. Groupez une secte ou une église autour de vous, et vous cessez automatiquement d'être malade mental : vous devenez une puissance avec qui il faut compter... Si vous élaborez un délire qui vous est personnel, voire une recherche qui est minoritaire, ou qui dérange le Prince, alors vous êtes fou. Tandis que si vous empruntez un délire prêt à porter,  alors vous êtes juste "adapté", voire "normal"... Ainsi fonctionne la lâcheté sociale du carriériste.

Soyez toute une secte de féministes victimaires accusant tous vos hommes de perversité, d'autoritarisme, de viols, d'incestes, de violences, d'immaturité, d'ivrognerie, etc. etc. etc. et aussitôt vous cessez d'être des malades mentales : le nombre et la puissance du lobby vous ont sanctifiées. Avec le seul DSM, vous aurez de même toutes les peines du monde à diagnostiquer John Edgar Hoover, directeur du FBI de 1924 jusqu'à sa mort, l'une des plus grandes ordures et des plus grands criminels du 20e siècle. Il était aussi derrière l'assassinat de J.F. Kennedy.  Aussi... Il était évidemment l'homme qui manipulait le sénateur McCarthy poussé au premier plan, et fut directement responsable de l'exécution de quantité d'innocents, notamment par la confection de quantités de fausses pièces soit pour la justice, soit pour les média. Il était l'homme qui intoxiquait James Forrestal de nouvelles biaisées. Jusqu'à ce qu'il le lâche et le fasse exécuter (défenestration). 
Il était l'homme de la Mafia, à la tête du FBI. Hoover ne se résigna à agir, mollement, contre la Mafia que sur l'insistance de l'Attorney général, Robert Kennedy. Bien sûr, Hoover se débarrassa bientôt de Bob Kennedy, par assassinat.

Toujours pour la même raison (flagornerie envers les puissants), le concept d'aliénation tout court est inconnu du DSM. Bin oui, les Etats Unis sont un pays où "In God we trust"... Et en connaissez-vous une seule, de religion ou de secte, qui ne soit fondée sur l'aliénation ?

Dès 1852, Charles Lasègue publiait un livre "Le délire de persécution", qui fera date, suivi de "La folie à deux ou folie communiquée", avec Jules Falret. Mais il faudra attendre plus de cent trente ans, les années 1990, pour voir enfin apparaître des études sur la persécution organisée bien réelle, au moins au travail, puis ultérieurement sur la persécution organisée, en famille. Plus de cent trente ans de décalage, un déni remarquablement obstiné...
 

Ce déni de réalité a une structure, qui est connaissable. Une persécution organisée n'était prise en considération que si un enquêteur étranger à la victime en démontrait les détails. Dans tous les autres cas, c'est la cible de la persécution qui est étiquetée comme "délire de la persécution", et retirée de la vie civile sans autre forme de procès. C'est encore vrai de nos jours : dans "Mobbing", Heinz Leymann donne de nombreux cas de psychiatres qui, prisonniers de leurs routines de disqualification et de mépris condescendant de l'autre, ont joué le jeu des mobsters contre les persécutés. Si certains psychologues et certains psychiatres en ont donc pris connaissance, ce fut dans la stricte mesure où ils étaient assez courageux et honnêtes pour changer de camp : pour renier la mission de larbins des super-prédateurs, et de créateurs de racisme à apparence scientifique, qui leur était assignée par la puissance publique et par les possédants depuis Louis-Philippe. Il y aura fallu plus d'un siècle, pour se débarrasser de la phrénologie des suppliciés, de l'ethnologie des criminels, et autres pédantismes de laquais diplômés. Attention ! Je n'ai pas écrit que la situation ancienne a cessé d'exister ! Les calomniateurs à gages en costume-cravate existent toujours, et vivent richement, merci pour eux ; leur marché est toujours prospère.  Je suis personnellement témoin de MorzilManche et de Caillou de la Taupinière, calomniateurs à gages au service d'un rectorat, qui n'hésitaient pas à composer des discours apocryphes, conformément aux ordres reçus. Sans parler bien sûr de toutes les escroqueries au quantificateur, grand classique des calomniateurs et des polémistes.
La différence historique est que ces laquais de la corruption, et de la perversité organisée, ne sont plus les maîtres de toute la boutique. Peut-être qu'un jour leur corruption pourra être dénoncée au grand jour ?

 

C'est la fortune des armes et de la politique, qui détermine la nosographie psychiatrique.

Et quel est donc l'événement dirimant, qui a fait qu'une partie de la profession a commencé à se démarquer de certaines  fautes professionnelles originelles, et seulement à partir des années 1980 ?

Ce fut évidemment l'URSS de Brejnev. Celui qui dès les années soixante (mais cela ne s'est pas su tout de suite) a incarcéré en hôpitaux psychiatriques dirigés par le KGB, des scientifiques dissidents, dont les plus illustres furent Vladimir Boukovski, le biologiste Jaurès Medvédev et le mathématicien Leonid Pliouchtch, en les taxant de "schizophrènes atteints d'un dédoublement de la personnalité", et en les torturant chimiquement, par exemple à la naloxone. L'URSS n'a évidemment pas suffi à elle seule. Qui, en dehors de quelques médecins et universitaires, sait la participation de médecins et de psychiatres à l'administration de la torture par les militaires au pouvoir dans les autres dictatures, celles d'Amérique du Sud (Argentine, Brésil, Chili, pour ne citer que les principales), ou centrale, ou en Grèce sous les colonels ? Non, pour ces autres dictatures, le pouvoir politique qui contrôle nos média ne tenait pas à faire grande publicité sur ces forfaitures dans la profession médicale, et le grand public n'est toujours pas au courant. De même que qui connaîtrait la corruption de l'église catholique romaine au 15e siècle, qui connaîtrait le génie littéraire de Martin Luther (1483-1546), si un prince d'Allemagne n'avait trouvé intérêt à soutenir Luther contre la papauté, pour se soustraire à l'impôt papal ? Sans cet Electeur rebelle à l'impôt pontifical, qui de nos jours saurait que "Si on réunissait et assemblait toutes les reliques prétendues être un morceau du prépuce du Christ, le rouge monterait au front de toute la chrétienté !" ? J'ai cité Luther de mémoire. Là aussi, ce n'est qu'à l'opposition radicale de nos pays à l'URSS, que l'on doit que toute l'opinion publique se soit émue de ces pratiques ignobles, de la participation de psychiatres soviétiques à la torture d'opposants politiques. Alors on a vu la communauté scientifique se mobiliser pour réclamer la libération et le passage à l'Ouest de ses membres taxés de "schizophrènie avec dédoublement de la personnalité" ; alors on a vu des psychiatres français réclamer des comptes à leurs aînés, et à leur silence coupable envers une telle trahison du serment d'Hippocrate. Bien évidemment que ces psychiatres ripoux d'URSS savaient qu'ils mentaient, ne cachaient pas à leurs prisonniers n'être que des laquais du pouvoir politique : "Votre maladie, ce sont vos idées politiques. Abjurez-les, et nous vous relâchons !". Et le métier de ripoux ne s'est pas éteint avec l'URSS. Leur seul critère moral demeure la certitude d'échapper à toute sanction.

A quoi tient donc ce timide début de correction des fautes professionnelles originelles, et le timide début d'une déontologie professionnelle !
A la fortune des armes et du pouvoir politique.

 

Bref : pas de psychopathologie sérieuse, sans compléter les plus graves lacunes des nosographies standards. Il est à notre charge de remédier à l'immaturité de l'institution psychiatrique, pour ne pas dire à la corruption de la partie de cette profession, qui couche dans le lit de la Justice. Et nous venons de voir que notre tâche est compliquée par le fait qu'il s'agit toujours de pathologies à plusieurs, avec division du travail dans la criminalité organisée. L'histrionique n'est rien du tout sans les autres, qu'il séduit et manipule, voire fait chanter. Le pervers est tout entier dans ses tactiques de parasitage d'autrui ; il est incapable de rien créer, sauf de nouvelles astuces pour escroquer, ou dépouiller, ou zigouiller son prochain, par exemple par de tenaces campagnes de calomnies.

  Le second point méthodologique, nous pouvons l'emprunter à Agatha Christie, et à son détective Hercule Poirot : le détective cherche d'abord à repérer qui ment. Puis il cherche à pénétrer le style de l'assassin. Le psychologisme est une faute professionnelle originelle de la profession de psychologue et de psychiatre. Le psychologisme est une astuce qui consiste à dénier la réalité des situations réelles des gens réels. On se dispense de toute espèce d’examen des faits extérieurs ; oui, la réalité c’est toujours trop compliqué, ça prend du temps et des efforts pour en prendre connaissance, et puis on ne serait pas assuré de garder sa position supérieure, on prendrait des risques de révéler sa naïveté et/ou son incompétence et/ou son obédience à telle ou telle idéologie sectaire, et/ou sa stratégie de mépris de classe ou de race, ou de genre sexué…

Donc, pour bien dominer son prochain par la procédure du psychologisme, il faut d’une part dénier tout examen des faits, d’autre part confronter à la grille des sentiments autorisés, les sentiments que la personne à inférioriser manifeste envers les dits faits. En règle générale, les gens éprouvent des sentiments non autorisés. C’est là dessus qu’il faut les coincer quand on est un fraudeur diplômé : ces sentiments non autorisés, c’est là la principale ressource de votre dossier à charge contre votre prochain.

Premier critère à retenir : qui ment ? Celui qui ne ment pas ni ne fabule quand il décrit un complot, n'est certainement pas le vrai paranoïaque, ni un "adepte de la théorie du complot". Sauf qu'évidemment, il faut se donner la peine d'enquêter sur les faits... Celui qui ment pour accuser son prochain n'est peut-être pas paranoïaque, n'est peut être que mythomane, ou calculateur, mais est à tous les coups un dangereux pervers. C'est par paresse, et calcul narcissique, que ce critère premier est bien trop négligé. Qui néglige ce critère premier, est un fraudeur.

Un second critère, qui ne suffit jamais à lui seul, mais est un bon indicateur : la présence de réflexivité et d'humour chez le suspect. D'abord parce qu'un authentique paranoïaque peut aussi être un authentique persécuté, dans sa situation présente, et on ne peut donc se dispenser de l'enquête factuelle. Ensuite parce que d'authentiques pervers peuvent présenter assez d'apparences d'humour et d'autodérision pour abuser bien des observateurs. Référons-nous au récit par Pierre Mendès-France de la prison de Clermont-Ferrand où il avait été visité par le procureur qui avait obtenu sa condamnation à mort au procès de Riom : "Je sais ce que vous pensez de moi !".  "En effet," poursuivit Pierre Mendès-France, "il était bien assez intelligent pour le savoir". Ce récit est dans le film de Harris et Sédouy : Le chagrin et la Pitié. La limite de lucidité sur eux-mêmes de ces pervers intelligents, porte sur les débuts de leur vie, sur les sentiments de détresse qu'ils conjurent en maltraitant leurs prochains.

 

Une trahison envers l'enseignement pasteurien.

On peut prétendre qu'il était peu grave, pour des médecins, de ne s'intéresser qu'aux personnes atteintes d'une incapacité, en particulier les schizophrènes et les dépressifs profonds, et de négliger totalement les personnes parasitaires qui les ont mises dans cet état d'incapacité, en leur pompant leur vitalité et leur goût de vivre. Mais un épidémiologiste qui agirait ainsi serait considéré comme un criminel diplômé. Tout épidémiologiste doit s'intéresser de très près aux réservoirs d'un virus ou d'un microbe pathogène. Par exemple le réservoir de la peste est principalement constitué de petits rongeurs. Un virus, un microbe, un onchocerque, ou un ténia échinocoque peuvent être portés par des animaux qui ne semblent pas malades, mais peuvent tuer des humains quand ils leur sont transmis depuis le réservoir sauvage non dépisté. 
La psychopathologie a encore à faire sa révolution épidémiologique, où l'on suivra la propagation du mal, où l'on cherchera enfin le sadique qui manoeuvre pour contraindre son prochain, voire son propre enfant, au suicide. On cherchera enfin les porteurs et exportateurs de la pathologie, et non plus seulement ses victimes.

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Définition de "pervers histrionique"

Ne dissimulons pas que la notion de pervers histrionique était inédite avant le présent article. Et encore m'a-t-il fallu que le spécimen Ixe/corbeau/Charlot/Incognito/Jeanpapol/D..H..T_J..n-P..l s'acharne plus de treize mois (vous verrez les pièces en annexe), avant que le concept se dégage.

Le pervers histrionique est quelqu'un qui joue constamment des rôles et des comédies pour se mettre au centre de l'image, et se constituer un cortège de suiveurs qui l'admirent, à ceci près qu'au lieu de centrer toute sa stratégie sur l'attrait sexuel, comme le font la plupart des hystériques féminines, lui exploite l'attrait de la méchanceté, il exploite les réflexes reptiliens d'adhésion à l'animal le plus agressif, il exploite les individus non dominants, ou opportunistes qui se joignent à lui pour l'aider à expulser les intrus et les boucs émissaires hors du territoire de la horde. Selon les observations de Wilfred Bion, il est habile à mettre le groupe en régression d'attaque-fuite, la régression qui lui est la plus favorable. Contrairement au paranoïaque simple, lui sait ruser et feindre pour rester au pouvoir selon les retournements de conjoncture. Tandis qu'au contraire, le paranoïaque, par sa rigidité peureuse, peut perdre le pouvoir et se retrouver isolé si le groupe change d'état régressif de base, voire quitte les états régressifs pour passer à un stade productif.
Au cours de sa vie, l'histrionique peut passer de la version sexuelle à la version perverse et sadique , voire multiplier les variations de l'un à l'autre, selon les bénéfices à engranger. Bien que nous ayons en tête surtout des exemples féminins, il ne faudrait pas oublier ce riche profiteur zaïrois, qui est décédé du SIDA, et qui laissait pour testament la liste des femmes de ministres et dignitaires de Mobutu, qu'il avait contaminées ; liste évidemment la plus longue et la plus prestigieuse possible...

Rapport à la biographie : Au contraire du paranoïaque pur, qui est secret et dissimulateur de sa biographie, le pervers histrionique en exhibe volontiers une certaine partie, qui peut changer selon ses estimations marketeuses du public auquel il s'adresse, et qui est souvent travestie. La part de mythomanie n'est jamais nulle chez l'histrionique. Au féminin, la perverse histrionique peut essayer devant divers publics de nombreuses versions de l'inceste qu'elle prétend avoir subi, le temps nécessaire pour sélectionner la version qui a le plus grand succès commercial, qui lui rapporte le plus.
Au masculin, Adolf Hitler a falsifié sa biographie, trichant par exemple d'un an sur sa date de fuite de Wien vers München : en réalité il avait fui la menace de mobilisation pour une nouvelle guerre balkanique, menace qui finalement ne s'était pas concrétisée. Dans son Mein Kampf, il a refait sa biographie pour se présenter comme illuminé raciste et antisémite dès sa vie viennoise. En réalité il avait vécu à Wien en clochard paumé, ne sachant plus à qui s'opposer, puisque son père était décédé, et à München ce n'était guère plus brillant. Simplement, il ne savait aucun métier, ne savait pas travailler, ne voulait pas travailler, et il était recruté comme homme de paille par les officiers réactionnaires de München, parce que criant bien la haine antisémite. Il fit donc carrière dans la haine généralisée, la haine antisémite aussi puisque c'était cela qui se vendait le mieux (lui rapportait notamment les subsides de Henry Ford), et a falsifié sa biographie en fonction de ce nouveau déguisement. On sait la suite, quand le pantin de paille a cassé ses ficelles, et s'est rendu maître des marionnettistes, grâce au Führerprinzip...

Sur une pièce jointe, le 30 mai 2004, nous voyons Alie Boron changer d'autobiographie. Donc une des deux versions est mensongère, et j'ignore laquelle - ou les deux ?

Toutefois, bien que l'histrionique exhibe une partie de sa biographie, cela reste à fins de dissimulations des parties qu'il/elle estime honteuses et inavouables. C'est cette part de dissimulation de l'inavouable, et notamment de tout le mal qu'il a déjà fait à ses victimes, qui pousse le pervers histrionique toujours plus loin dans la carrière de malfaisance, voire de crimes, et qui peut le rapprocher de plus en plus des authentiques paranoïaques, jusqu'au point de donner le change à bien des experts psychiatres.

Etiologie : le pervers histrionique n'a pas un passé d'enfant maltraité, mais mixte : l'injonction reçue est qu'il doit aider à maltraiter son prochain, sinon ce sera lui qui sera maltraité. Il a été davantage corrompu que menacé. Et surtout, dès le départ, dès l'enfance, complice compromis, il a de l'inavouable à cacher, on l'a corrompu aussi en l'incitant à des maltraitances inavouables.
Un intergrade typique est Adolf Hitler, authentique enfant battu, sauvagement battu, qui comptait à haute voix les coups de ceinturon, mais authentique tortionnaire dès la même époque, encouragé par sa mère.

Note : Je m'écarte là d'une autre tradition de la psychopathologie, enseignée notamment en cours de Licence à Lyon 2 : ceux-là retiennent de l'érudition remarquable d'Adolf Hitler sur les armes et leurs possibilités, qu'il était surtout un obsessionnel, ce qui le placerait alors dans le champ de la névrose, et non de la psychose. Cette observation demeure incontestable. Toutefois, un homme qui a peur de l'eau au point de renoncer précipitamment à l'invasion de la Grande Bretagne, pour se consacrer à l'invasion de la Russie et à l'extermination des juifs de Pologne, de Biélorussie, d'Ukraine, de Roumanie et de Hongrie, semble être dans un tel déni de la réalité, que je persiste à le classer parmi les hommes ayant un large noyau psychotique. Ce noyau psychotique était largement modelé par le fantasme de toute-puissance maternelle, Hitler ne faisant plus qu'un avec sa mère-Allemagne, qu'il hypnotisait.

Critique en 2020 : revoir comment Staline préparait naïvement l'attaque, avant d'être surpris.

https://lesakerfrancophone.fr/les-allemands-ont-bouscule-larmee-rouge-en-1941-parce-que-les-sovietiques-etaient-prets-a-attaquer-pas-a-se-defendre

https://lesakerfrancophone.fr/la-pravda-americaine-quand-staline-a-failli-conquerir-leurope

Ce qui rend contestable, et gravement dupée par la propagande, l'analyse présentée dans le paragraphe ci-dessus.

Et surtout, le déterminisme biographique endogène demeure faible : la plasticité opportuniste du symptôme s'adapte aux circonstances, négocie selon les rentabilités au marché de la perversité, selon les avantages que le pervers peut en retirer notamment dans la compétition sexuelle et territoriale.

Paul Racamier l'avait déjà démontré : on trouve toujours de l'incestuel dans la genèse du pervers, mais on en trouve aussi toujours dans la genèse de l'hystérique. Dans tous les cas, son enfance a subi des invasions par des problématiques de la sexualité de l'adulte. Les cas d'invasion par la séduction de l'adulte sont de loin les plus médiatisés, monstrueusement médiatisés ; ne sont pas moins graves les invasions par la conflictualité dans la sexualité d'un parent, qui utilise l'enfant dans sa guerre sexuelle. Raymond Queneau avait mis en scène, dans la bouche de Zazie, l'utilisation de la fillette comme appât vivant, dans le traquenard pour fendre le crâne de son mari, d'un coup de hache, soigneusement préparé à l'avance. Les cas réels sont moins spectaculaires, bien plus étalés dans le temps, et les enfants réels s'en tirent beaucoup plus mal que l'héroïne de Zazie dans le métro...


Destin : comme tous les pervers, il a appris que la méchanceté et la cruauté sont des moyens efficaces de leadership, toutefois il ne sait tirer de ce mode de leadership que des avantages limités, souvent il doit se contenter du statut de petit truand protégé, utilisé pour les basses oeuvres : hors nuire à son prochain, et recruter et compromettre d'autres complices, il ne sait rien faire.
S'il est avocat inscrit au Barreau, il peut devenir fort riche, mais il est généralement incapable de diriger, et de se maintenir à un poste de dirigeant, et encore moins de diriger par délégation. Indigne de toute confiance, il ne peut non plus faire confiance à personne. Il lui faut le plus souvent se mettre au service d'un dirigeant, et l'association la plus fréquente et la plus dangereuse est celle du pervers histrionique avec le paranoïaque pervers. Leur association reste teintée d'une lutte à mort pour le pouvoir, et le chantage y tient une place majeure.

 

Dangerosité ?
En janvier 2003, je décrivais dans un mémoire de Maîtrise le cas d'un prédateur du net, manifestement incestué maternel, suffisamment manipulateur pour manquer de peu à réussir à faire se défenestrer "Aurore" : page 10, adresse http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/oh_loup_oiseau.pdf, titre "Oh ! Que l’oiseau agaçait le loup ! Et que le loup avait envie d’attraper l’oiseau ! Une guerre picrocholine sur un forum québécois". Lire le dialogue du 23 août 2002.


Descendance ? En l'état actuel de nos informations, il semble que la perversité augmente irrémédiablement au fil des générations. Seul un grand courage moral permet de conduire une résipiscence. Or justement les coalitions de pervers s'acharnent à détruire et zigouiller tous ceux chez qui elles détectent un courage moral qui pourrait menacer le règne de la perversité, et du mensonge à outrance.

Evolution en fin de vie ? Nous l'ignorons encore, car le concept est trop récent pour avoir l'expérience de fin de vie des pervers histrioniques que nous avons identifiés. Plusieurs auteurs ont souligné que des paranoïaques, authentiques maltraités durant leur enfance, finissent dans la dépression et l'authentique demande d'un amour qui leur avait été refusé quand ils étaient petits. Je conjecture, et l'expérience tranchera contre ou pour ma conjecture, que le pervers histrionique n'a jamais cette évolution finale vers une dépression et une résipiscence : tout entier dans sa mythomanie, il s'y cramponne jusqu'au bout. La fin de Adolf Hitler dans son bunker tandis que l'Allemagne brûle et est en ruines, en est un prototype plausible.

Traitement ? Ne rêvons pas, il n'existe aucune solution psychiatrique. Pour le commun des perversités, il n'existe que des solutions managériales, pénales et répressives. Ce n'est qu'après échec complet de ses stratégies de méchanceté organisée, après éventuellement des années de prison, que le pervers histrionique peut éventuellement envisager de changer de vie, et éventuellement entreprendre une psychothérapie.
Et surtout, il existe une solution dans l'orientation générale de la société, réorienter ses valeurs pour qu'elle cesse de rendre un culte au sadisme, de vouloir tant récompenser les pervers, de tant admirer leurs méfaits et leurs larcins. Toute une éducation politique à refaire... C'est bien pourquoi nous avons in fine, pris la peine de rédiger une déontologie explicite pour la famille et les professionnels et organisations qui ont prise sur elle. Sans déontologie explicite, exposée aux feux de la critique et de la controverse, on n'a pas de prise sur le soutien social généralisé à la perversité, pas de réplique aux ressources de la langue de bois. Avec ? Si, là on commence à avoir un peu de ressources.
Sinon, le destin collectif d'une organisation perverse est invariablement de s'emballer, et de devenir de plus en plus puissante et de plus en plus criminelle, avec toujours plus de complices compromis. Cela ne s'arrête que par le décès, ou la défaite militaire, ou la faillite de l'entreprise ou du pays dirigé. Il n'y a jamais de résipiscence par des voies internes, dans une organisation perverse. Quand vous avez cela en face de vous, il ne vous reste que les armes. Le fabuliste Jean de la Fontaine avait déjà conclu :

La paix est fort bonne de soi, j'en conviens,

Mais que sert-elle avec des ennemis sans foi ?

 

A l'heure actuelle, toute l'organisation culturelle est orientée vers le soutien aux pervers, et l'accablement de leurs victimes. Le grand chic est de traiter toute victime qui ose parler, de "adepte de la théorie du complot", pour le plus grand bénéfice et le plus grand confort des persécuteurs organisés. On finit par se demander si le culte de la haine et du sadisme n'est pas l'horizon indépassable de la modernité. Seules fluctueraient les cibles désignées, selon les caprices de la politique et de la facilité, tandis que l'adoration du sadisme progresse. Ce sera l'objet d'un autre article.

Suite à : http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/carrieres_histrioniques_pervers.html

Vous pouvez discuter de cet article sur le forum, mais le lien {mos_sb_discuss:25} est périmé, n'aboutit pas.

Annexe

Quelques petits échantillons des ordures vomitives de Ixe/corbeau/Charlot/Incognito/Jeanpapol/D..H..T_J..n-P..l (et dernièrement "Vendredi") aux adresses :

http://caton-censeur.org/resources/Jeanpapol/Jeanpapol.html

 et http://caton-censeur.org/resources/Jeanpapol/Tout_incognito.htm

 

Voici ses débuts, du 11 février 2005 au 18 février, comment il se voyait en gourou, et comment ce vaniteux explose en insultes et en imprécations, à la première difficulté rencontrée par son bluff : http://caton-censeur.org/resources/Jeanpapol/guerre_privee_vaniteux_Jeanpapol.html
On remarquera à la fin sa lettre d'insultes adressée samedi 19 février 2005 à Pierre B., qui l'a aussitôt publiée.

Le début de la suite, avril 2005 :

Voici pourquoi j'ai rédigé notre charte des débats, le code de la police locale sur Synpoïésis : prendre le contre-pied de leur incompétence et de leur corruption.

Le reste viendra bientôt.

C'est à cela que sert le musée des horreurs et de la corruption. C'est comme cela qu'il faut les encercler, les faux témoins et les auxiliaires d'injustice qui sucent le sang du petit peuple.

 

Un échantillon de la joie de calomnier habituelle à "Alie Boron" à :

http://caton-censeur.org/resources/Alie_Boron/1000_1000_1000_1000_1000_1000.html

Quatre ans après.

Trompettes de la calomnie, page 1,
Trompettes de la calomnie, page 2,
Trompettes de la calomnie, page 3.

Voir Annie Beaurain à partir du 14 mars 2008 sur Primo Vivere, site québécois consacré à la lutte contre les sectes, en particulier les Témoins de Jéhovah. Jonathan leur doit la mort de son frère.

On y lit une nouvelle preuve que "Gazonbleu", la commanditaire en chef dans cette affaire criminelle, ment systématiquement à "Alie Boron", à l'affirmation"...dans sa lettre du 5 février 1993(Frédégonde a alors 18 ans, mais la mort de latante remonte a environ six ans) ..." Or la date du décès de ma tante Berthe de Corlieu figure sur des actes notariés... Voilà une nouvelle preuve écrite que "Gazonbleu", profitant à fond de la bêtise de sa complice, lui fourgue n'importe quel délire. Voilà qui illustre à merveille le fonctionnement d'un couple fonctionnel constitué d'une paranoïaque et d'une perverse histrionique.

Maintenant que nous tenons les aveux d'Anne de Corlieu-Lavau, du 12 et du 16 octobre 2006, se vantant d'avoir protégé la criminalité féminine, il est intéressant de rappeler une autre vantardise, du 16 avril 1999, où elle se vantait d'avoir propagé la rumeur selon laquelle ce serait moi le père inconnu de mon petit-fils, ce qui me ferait un zizi long de 700 km, capable d'aller de Montélimar à Saint-Quentin, en juin 1996, d'engrosser à Saint-Quentin tout en étant en service à Montélimar :



Pièces complètes en résolution réduite pour tenir à l'écran, à : 
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/Beaurain_tapuscrit_R.png
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/Beaurain_tapuscrit2R.png
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/beaurain_19-4-1999_R.png
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/Beaurain_manuscrit_R.png
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/mission_parricide/Beaurain_manuscrit2R.png

 

 

 

Mes excuses aux lecteurs d'avoir tant tardé à leur joindre ces pièces à conviction, d'ailleurs incomplètes. Mon excuse : ces gens là et leurs actes me font vomir, et la manie de nuire à son prochain me fait vomir.

 

 

Commentaires   

#1 admin 16-02-2007 03:25
Un éclairage transversal semble irremplaçable : celui de Harold Searles, avec son article historique de 1959, L'effort pour rendre l'autre fou. On le trouve pages 155 à 184 de l'ouvrage du même nom, chez Gallimard pour la traduction française.
Pages 176-177, Searles détaille la lutte d'une mère et sa fille pour se rendre l'une l'autre toujours plus psychotiques. Cette lutte à mort pour être moins folle que l'autre était teintée de sadisme chez la fille. Et le thérapeute subit de plein fouet le transfert sur lui, de cette lutte pour rendre l'autre fou.
Il me semble que les observations de Searles sont fort utiles pour éclairer différemment la genèse de styles de vie pervers. Mais dans son état actuel, l'article ci-dessus n'intègre pas encore cet apport.

______________________ ____________________
#2 Carl Mars 17-09-2007 16:46
Cher ami,

Je suis très impressionné par la lecture de votre article, de votre découverte de ce pervers nouveau genre si l'on peut dire. Vous devez comprendre que moi non plus je n'avais jamais entendu parler de ce type hystérique de pervers.

J'aimerais que vous preniez connaissance du cas extrême de harcèlement moral dont j'ai été la cible au Québec. Mon harceleur, un vrai narcisse selon moi, est peu être un histrion.

http://www.centpapiers.com/Lorsque-le-harcelement-moral-d-un,2042

Ma question est : comment un individu peut rassembler autant de gens contre une seule personne ? La paranoïa peut être ? Est-ce qu'un PNParanoïaque fait habituellement plus de vague sociale (mobbing) qu'un PN ou PNHistrionique ?

Comment pourrais-je savoir quel type de pervers a voulu ma peau ? Est-ce important de le savoir pour se défendre contre eux et leurs complices ? Présentement, il me semble hors circuit... incapable de m'attaquer même par sa coalition. Il est sous la loupe, probablement. Est-ce que je peux me sentir en sécurité où devrais-je m'attendre à une réplique?

Personne ne veut m'aider, vous pouvez vous imaginer pourquoi... Mon affaire est un scandale sans pareil et je suis prêt à aller au bout de la situation. Le pire est passé comme on dit. En tout cas le l'espère.


Charles

Félicitation pour votre contribution à ce site :-)

Voir la suite sur le forum, à
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_fireboard&Itemid=26&func=view&id=124&catid=14

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