Bienvenue

Violence conjugale féminine / masculine

Violence conjugale :

 Le mythe de l’homme victime de violence… n’en est pas un !

( Jean Casault, animateur au 102,1 Corus Québec à Québec.)

 
Suite à quelques entrevues radiophoniques réalisées avec le public en général, des intervenants comme Lise Bilodeau ou Jean-Pierre Gagnon, respectivement de groupes pour venir en aide aux hommes en rupture ou victimes de violence, je me suis posé de sérieuses questions.

L’une de ces question demeure :  « Pourquoi n’entend-on parler que de la violence faite aux femmes et jamais de celle faite PAR les femmes. La réponse qu’on me donne est troublante et se résume par une dénonciation formelle d’un féminisme outrancier qui n’hésite pas à truquer les chiffres et mener un lobbying très efficace, et soutenu par des organismes puissants.

Un exemple intéressant. Dans plusieurs centres d’hébergement et même dans certains centres hospitaliers, on fait état de la présence d’affiches sur lesquelles on peut lire qu’au Québec, annuellement, plus de 100,000 femmes sont victimes de violence conjugale.  On n’a jamais cessé de me dire que ces chiffres étaient ridicules. Or ils proviennent tout de même d’études très sérieuses.

 

  A la source (*)

J’ai donc décidé d’aller à la source. Qui dit chiffres, dit statistiques et qui prononce ce mot doit alors se référer à deux organismes : Statistiques Canada et Statistiques Québec. Ce faisant, je suis tombé sur un très vaste étude sur la violence conjugale au Canada. Signée Denis Laroche de Statistiques Québec. C’est à lui que je devais parler impérativement pour avoir l’heure juste, et son étude de 118 pages me paraissait l’outil parfait pour amorcer une certaine recherche.

Je ne vous cache pas ma surprise. Lorsque j’ai reçu M Denis Laroche pour une entrevue réalisée sur les ondes du 102,1 à Lévis le 18 octobre 2007 à 12h10 j’ai appris non sans sursauter qu’au Québec, sur une base annuelle, le nombre d’hommes victimes de violence conjugale est à peu près égal à celui des femmes, soit 36,800 femmes pour 35,300 hommes. C’est du 50-50 ! 

 Par ailleurs, là où les chiffres vont varier c’est au niveau des conséquences. On découvre, cette fois, sans surprise que 44% des femmes ont des séquelles physiques alors que seulement 19% d'hommes en ont. Ces séquelles sont toutefois aussi graves pour l’une que pour l’autre. Puis on apprend que 36% des femmes signalent le délit alors que 18% des hommes le font, 37% des femmes consultent alors que17% des hommes le font et finalement 13% des femmes vont se réfugier dans un centre alors que 4% seulement des hommes le font, et comme il n’existe aucun centre, ils vont se réfugier dans leur famille ou des amis.

Mais ce que je retiens c’est que l’acte physique violent est typique d’un être humain confronté à une vie commune difficile et qu’hommes et femmes partagent équitablement la responsabilité de poser ce geste violent. C’est un soufflet pour le mouvement féministe qui revendique l’exclusivité de la victimisation. L’homme aussi passe par là mais comprenant l’orgueil mâle, il lui est plus difficile de reconnaître devant ses pairs qu’il est victime d’actes violents provenant de sa conjointe.
  
Quant aux institutions publiques qui véhiculent le faux concept des 100,000 femmes battues par an au Québec, elles doivent immédiatement réajuster le tir. Ces données, selon M. Laroche proviennent d’une vieille étude de 1998, dont la méthodologie incorporait des données beaucoup trop larges, incluant des gestes franchement banals en même temps que des agressions très violentes, ce qui à son avis fausse entièrement l’image réelle.


Ce document peut être utilisé, imprimé et diffusé à votre convenance dans la mesure ou le crédit est respecté.

Merci

  
Jean Casault

Animateur pour Corus Québec. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/conditions/pdf2007/ViolenceH_F2004.pdf

Commentaires   

#1 monapignon 10-02-2008 13:52
Bonjour m. Casault,

Merci pour votre intéressant commentaire; vous êtes pratiquement le seul animateur ou journaliste qui ose se prononcer clairement sur la mystification de la violence qui fait loi au Québec. Je m'explique: Je suis une femme ayant travaillé plus de dix ans dans une maison d'hébergement pour femmes et enfants dans le besoin. Je me suis vite aperçue que la direction de cette maison était incompétente et manquait de transparence, de structure interne et bien d'autres carences. Lorsqu'une employée voulait apporter une suggestion, subtilement, la direction ne tenait pas compte des idées neuves. Il se gaspille beaucoup d'argent inutilement, sur un budget de presque un demi-million par années en subventions et autres dons.
Comme je suis la seule pour le moment à avoir témoigné de ce que j'avance, je suis à cours de ressources pour continuer cette dénonciation. Vous savez que les féministes intégristes sont appuyées par des avocates, membres des C.A. administrant les maisons pour femmes.
En ce qui me concerne, je ne suis pas prête à renoncer, car le grand ménage doit être fait au niveau de la distribution de l'argent dans divers organismes féministes.

You have no rights to post comments