Deux projets restent à l'état d'ébauche.
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- Catégorie : Ethique
- Publication : samedi 13 juillet 2019 10:27
- Écrit par J. Lavau
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Deux projets restent à l'état d'ébauche.
Deux projets restent à l'état d'ébauche.
Deux ont été réalisés : février 2005, la charte des débats et de la police de proximité sur un forum, était faite. Elle a été peu remaniée depuis : précisé les limites permises dans les débats vifs, où l'on a à contester la compétence de l'adversaire ; précisé que l'on exige le "Je ressens, je préférerais" et qu'on bannit le "Tu ! Tu ! Tu ! ".
Décembre 2005 : le projet de pacte de déontologie pour la famille et les professionnels et associations oeuvrant sur la famille, était rédigé. Il a été remanié en mars 2006. Puis Isla a fait une série d'objections judicieuses, pour obtenir qu'on le remanie en plus positif, en retravaillant les interdictions qu'un cadavre respectera toujours mieux qu'un vif. Je n'ai encore jamais réussi, ni même commencé, les remaniements qui tiendraient compte des suggestions d'Isla. Je suis resté sec.
Un volontaire serait le bienvenu, au moins pour coopérer.
Ce projet de code de déontologie reste le premier article, de loin le plus lu du site. Il semblerait bien qu'à lui seul, il soit une innovation sans précédent.
Projet n° 3 :
8 juillet 2008, mis en ligne l'ébauche :
Conseil de surveillance et audit externe, en militance politique et sociale.
à http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=94&Itemid=58
En très bref : le conseil d'administration est essentiel en Organisations à But Non Lucratif, et rien ne pourra l'empêcher de fourrer son nez partout. Il est constitué d'anciens bénévoles, moralement très engagés, voire financièrement aussi. Le point nouveau est qu'un management professionnel s'est révélé indispensable, et que la répartition des tâches est organique entre le directeur professionnel, et le conseil d'administration de bénévoles. C'est au plus fort, au directeur, de s'adapter aux points forts et aux points faibles du conseil tel qu'il est présentement, et de compenser les faiblesses en prenant personnellement en charge les points où le conseil est le moins fort.
Une direction par objectifs, contrôlés chaque année voire chaque semestre est essentielle aux OBNL. Les bénévoles méritent d'être très bien commandés, et très bien formés.
Et maintenant, quoi est applicable et transposable aux entreprises militantes, à visées politiques ?
Le malentendu est constant : le public et plusieurs militants dévoués,croient quelque temps avoir à faire avec une organisation dévouée au bien public, une vraie non-profit... Et ce ne sera jamais vraiment le cas. Une organisation politique vise le pouvoir, et est toujours utilisée par des gens avides de pouvoir, de profits, et de prestige. Telle organisation de pères sert en réalité surtout au profit de quelques avocats, et au pouvoir et au prestige de quelques apparatchiki. Telle organisation contre une forme précise d'aliénation parentale, sert surtout le narcissisme et la toute-puissance de sa présidente. Et très vite leur doctrine se referme en fausse-science, imperméable aux informations et aux demandes extérieures.
Que faire ?
D'abord reconnaître la spécificité de l'organisation à but politique. Calquer les enseignements de la vraie institution à but non lucratif, va échouer. Il faut déléguer à l'extérieur une fonction essentielle des entreprises à but lucratif : la fonction d'audit, indépendante.
... Si vous avez des remarques sur ce canevas, je suis preneur.
Notamment: comment construiriez-vous l'organisation d'audit ? Comment articuler son inspiration citoyenne, donc à but non lucratif, et les moyens de son action, qui réclament des enquêteurs professionnels, payés comme des professionnels, et qui exigent une réelle capacité d'investissement?
Quoi ou qui s'en rapproche le plus à
Ecrit par admin, le 2008-07-08 17:12:59
Quoi ou qui s'en rapproche le plus à l'heure actuelle ?
Un certain journalisme, en espérant qu'il n'a pas un militantisme partisan pour base, qu'il n'est pas juge et partie.
Certains universitaires, spécialisés en sciences politiques, ou en sociologie,ou en gestion, et de préférence regroupant des équipes interdisciplinaires, où ces spécialités soient réunies et se concertent.
Qui est le mieux à même de le financer ?
Exactement comme des projets pédagogiques comme le projet SCALE, qui a pour but d'enseigner le débat à des classes : l'Europe.
Qui est le mieux à même de le contrôler ?
Encore l'Europe, par les surveillances croisées entre équipes nationales qui ne sont pas facilement soumises aux mêmes corruptions ni aux mêmes complaisances.
Fin de citation.
Projet n° 4 :
05 Novembre 2008, mis en ligne l'ébauche :
Mettre en forme collectivement le projet de réforme.
à http://deonto-famille.info/index.php?topic=183.0
Il m'aura fallu plus de dix ans de maturation pour parvenir à ce renversement de paradigme, et maintenant j'ai besoin de la discussion la plus générale pour parvenir à une mise en forme.
Très vite, il m'était devenu évident que ces répudiations pathologiques et crapuleuses, relèvent d'abord du psychiatre, éventuellement urgentiste, et non du monopole du magistrat, écranté, manipulé et truandé par l'Honorable Monopole d'avocats. Evident aussi que cette intervention venait quelques dix ans trop tard. Pendant des années, j'avais cherché en vain du secours professionnel ou du secours amical pour résister au terrorisme de mon épouse, à sa corruption de notre fille aînée comme missionnée parricide. En vain : tous se cachaient sous la table, voire redoublaient d'assauts, si leur idéologie était la guerre sexiste.
Le psychologue canadien Yvon Dallaire écrit que seuls 20% des couples parviennent à dépasser le stade de la lutte à mort pour le pouvoir. Hélas, depuis sept ans, m'Amie et moi demeurons dans les 80% de couples qui ne parviennent pas à s'extraire de la lutte pour le pouvoir. Mon seul recours pour mettre fin à sa violence, est de rompre la relation, la renvoyer chez elle, ou rentrer chez moi. Avec l'inconvénient que ces deux solutions sont impraticables en voyage...
Avec l'inconvénient aussi que toute perspective d'avenir commun, me terrifie et contribue à ajouter à mon désespoir.
Il est apparu bientôt que cette violence féminine, menée par une anxiété phénoménale, est vicariante, vient en remplacement des habiletés relationnelles de base, qui n'ont jamais été acquises, M'Amie ne soupçonne toujours pas que la communication non-violente, cela existe, et ne s'aperçoit toujours pas de la différence.
Il appert que c'est un phénomène très général : c'est par carence des apprentissages de base, que se développent des attitudes vicariantes, apparences de solution immédiate, qui sont très dommageables sur le long terme, soit pour le sujet lui-même, soit et surtout pour son entourage. Violence, perversité, parasitisme, histrionisme, pour ne citer que quelques exemples.
Il a été démontré très amplement, que la scandaleuse partialité sexiste de notre appareil judiciaire et des média, encourage les femmes pathologiques, au premier pet en travers du cul, à lancer une campagne de calomnies et d'accusations mensongères, pour raffler la grosse mise lors de leur répudiation du conjoint à éliminer.
Tout porte sur l'élimination d'une personne, censée porter tous les maux de la Terre, à la façon essentialiste "Sujet+verbe d'état + attribut", et non sur l'amendement des comportements. Tandis que bien au contraire, on (on : psychologues et travailleurs sociaux) ne réhabilite une personne qu'en la soutenant individuellement, mais en corrigeant fermement les comportement viciés. Essentialisme et non développement ni dialectique, telle est la recette du n'importe-quoi et des échecs systématiques.
Il est apparu aussi que la France accumule encore plus de retard technique que ses voisins, en matière de thérapie sous mandat.
Bref : on n'a pas les bonnes personnes, on n'a pas les bonnes organisations ni institutions, on n'a pas les bonnes doctrines, on n'a pas l'information de base du public ni des professionnels, on n'a pas le calendrier correct.
Que faut-il alors ?
Pouvoir assigner son conjoint à formation des habiletés de base, à un savoir-être indispensable. accepter qu'il formule une demande réciproque, et y déférer. Pouvoir trouver des professionnels en réseau capables de vous orienter rapidement.
Exemple : C. a les poches percées, au sens financier du terme, ne sait pas laver son linge, laisse la quasi-totalité des corvées ménagères à sa conjointe. Solution institutionnelle actuelle : divorce, rupture du PACS, et tant pis pour l'enfant. C. est immédiatement traité en incurable, par essence. Et tant pis pour l'enfant.
On n'a aucun professionnel, aucune institution telle que la conjointe puisse assigner C. en amendement et en acquisition des habiletés basiques qui lui font défaut.
C'est cela qu'il faut réformer. Il y a bien la place pour un magistrat dans l'équipe de réhabilitation, mais formé bien différemment de ce qui se fait actuellement.
2. Le cahier des charges pour une réforme : pouvoir assigner un membre de sa famille à acquisition d'habiletés et respects de base.
3. La réforme proposée : pouvoir assigner un membre de sa famille à acquisition d'habiletés et respects de base.
A suivre. Article en cours d'élaboration.
Le 7 novembre 2008, AlexH apportait la contribution suivante :
C'est peut-être d'abord dans la solitude que l'on apprend ces gestes, ces habiletés, qui ne sont que des gestes de "fonctionnement" quotidiens.
Je crois qu'il faut avoir vécu seul avant de pouvoir vivre à deux durablement, sans que l'autre vienne combler un vide, remplir une fonction défaillante chez l'un.
Pour ce qui est des tâches ménagères de l'exemple, peut-être les deux conjoints ou compagnons n'ont-ils pas la même notion de la propreté, de la tenue d'une maison... Ça complique un peu les choses, mais on peut toujours en parler, c'est important pour s'accorder.
Peut-être les médiateurs familiaux sont-ils les plus à même d'aider les couples ou les familles en difficulté, à renouer un dialogue sans violence. Ce dialogue est nécessaire avant tout pour la paix de chacun et ne préjuge pas de l'issue heureuse ou non de la relation, il est simplement restauré pour que toutes les choses qui n'ont pas été dites le soient.
La justice (le juge aux affaires familiales) oriente parfois vers ces médiateurs familiaux, souvent à l'occasion d'un divorce. Je sais qu'il est aussi possible de faire appel à eux par une démarche spontanée, encore faut-il savoir qu'ils existent, ce à quoi ils servent et ce qu'ils peuvent apporter.
A suivre...
Ce courriel est donc un appel à des contributions à ces trois derniers débats.
Merci d'avance à ceux qui trouvent qu'en collectif, on peut faire avancer le bien public et la morale publique, et qui retrousseront leurs manches avec nous.
Salut et Fraternité !
Lavau