Tu offres le triomphe parfait aux tueuses, aux assassines sans couteau !

s. lafargue a écrit :

Salut à tous,
Merci de tout coeur à tous ceux qui m'ont soutenu dans mon combat et à tous mes autres amis.
Pardonnez-moi de vous abandonner, mais ce n'est vraiment plus supportable pour moi de devoir devenir un père sans enfant.
Aucune issue se dégage. Je voudrais que Paul ne grandisse pas au milieu d'un champ de bataille perpétuel et vu les conditions, je ne vois d'autre solution que de disparaître.
Si la société avait vraiment voulu que Paul ait un père, elle n'aurait pas laissé la "justice" le détruire psychologiquement.

Je vous embrasse tous
Stéphan
 


Plus d'infos :

Sur le blog http://sauverpaul.over-blog.com/.

article du Midi Libre http://www.midilibre.com/actuv2/article.php?num=1163962982&lozere

Maître Carrétéro, tel : 04-67-60-42-04 ; mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Stéphan Lafargue
Racoules
48 220 Pont de Montvert
Tel : 04-66-45-86-02
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Stéphane,


Tu es vraiment niais comme une brêle !

Tu offres le triomphe parfait aux tueuses, aux assassines sans couteau !
Le crime parfait, sans rien pour poursuivre les tueuses aux assises : tu exécutes de toi-même la sentence de mort décidée par d'autres.

Elles vont danser de joie de ta sottise. Elles voulaient prouver que tu es psychologiquement fragile, incapable de résister aux tempêtes d'un adolescent, et voilà, tu viens d'en fournir la preuve. Mais quelle cloche tu fais !

Indépendamment des assassines sans couteau qui détiennent l'injustice aux affaires antifamiliales, il y a eu de tous temps des tas de raisons de perdre un enfant : des accidents, des maladies, la famine, des brigands qui passaient par là, un serpent venimeux, le tétanos dans une blessure trop fermée, la guerre...
De tous temps, il a fallu trouver des raisons de rechange pour continuer à vivre, avec pugnacité.
Exactement comme de tous temps, il a fallu trouver des raisons de rechange pour continuer à maintenir un couple et une famille, malgré l'usure des premiers enchantements.

Tu voulais prouver à tes vieux  "Voilà ce que vous avez fait de moi : un suicidé !". Mais ils s'en foutent, de toi, tes vieux. S'ils ne se foutaient pas de ta gueule, ils ne t'auraient jamais laissé te faire parasiter et bouffer par une perverse. Ils auraient fait attention à ton succès reproductif, mais là, rien, rien de rien.

Quel père de recours tu réserves à l'avenir de ton fils ? Mmh ? Un cadavre, rien de plus. Vachement secourable, hein, lorsqu'il tentera d'échapper à la toute-puissance et aux abus et empiètements de sa môman !

Quand tu auras compris que la guerre sexiste qu'elles mènent contre les mâles en général, contre les pères en particulier, est une guerre de longue durée, et qu'il nous faut durer, durer, durer, rester incassables, tu auras enfin compris quelque chose.

Je voudrais te secouer encore davantage, mais je n'ai pas le temps.
Moi aussi je dois lutter contre des assassines sans couteau. Dossier pour demain.

A bientôt Stéphane, et dépêche-toi de grandir en sagesse !

Jacques

 

 

Communiqué de Presse


Monsieur Stéphane LAFARGUE,

Père de Paul 10 ans et demi, initiateur et co-fondateur du projet 

« Collectif pour la Coparentalité et la résidence alternée paritaire » 

a mis fin à ses jours le 1 er décembre 2006.

Bonjour,

Nous avons reçu un email, ci-dessous, de Monsieur Stéphane Lafargue, enseignant, qui se bat depuis plusieurs années pour son fils, Paul., annonçant sa décision de mettre fin à ses jours datant du 1 er décembre 2006. La Gendarmerie Nationale de la localité LE PONT DE MONTVERT - 04 66 45 80 02, m’a informé avoir constaté le décès de Monsieur Stéphane LAFARGUE le 3 décembre 2006. 

A titre personnel, comme beaucoup de militants, nous avons tenté de découragé Monsieur Stéphane LAFARGUE dans son projet de grève de la faim. Je n’avais pas imaginé qu’il irait jusqu’à mettre fin à ses jours, d’autant qu’un militant se bat contre l’injustice, le suicide n’est pas la solution pour mettre fin à une discrimination que personne ne veut reconnaitre dans notre pays. Nous sommes profondément choqués par cette nouvelle. J’ai au à apprendre ce type d’évènement régulièrement depuis cinq ans que je suis engagé dans cette cause, je ne vous cache pas que l’on ne s’habitue pas et plus que jamais, je ressens un certain dégout devant l’indifférence de la société, et surtout des responsables politiques, face à une telle souffrance.

Je rappelle que Monsieur Stéphane LAFARGUE avait également participé activement à la création de l’Association Allo Papa Allo Maman, dirigé par Monsieur Philippe TRONCIN.

C’est une perte immense pour son fils, Paul, c’est aussi une grande perte pour la cause de l’égalité parentale par ses nombreuses contributions.

Je vous joins la copie de l’article du Midi Libre, son Blog : http://sauverpaul.over-blog.com/, et la lettre qu’il avait adressé à Madame Ségolène ROYAL.

Je ne sais pas quoi dire de plus, ni que faire d’ailleurs.
Bien à vous,

Alain BENSIMON
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Gsm: 06 87 76 26 68

Chiffres de suicides au Québec :

Les hommes se suicident 4 à 5 x plus que les femmes.
Source : "Cahier technique de la Semaine provinciale de prévention du suicide, Édition 1999", une production de l'AQS, sous la direction de Lucie Charbonneau. 

Cette surmortalité masculine par suicide caractérise le Québec lorsqu'on le compare aux pays scandinaves et aux pays européens, qui présentent également des taux élevés de suicide. Sur l'ensemble des décès par suicide chez les hommes, la majorité survient chez des hommes âgés de moins de 55 ans, soit près de 8 décès sur 10. Enfin, les taux de mortalité les plus élevés sont observés chez les hommes âgés de 20 à 44 ans:

Nombre de suicide par année
(hommes en noir et femmes en rouge):

Suicides par groupes d'âge (1997):

Augmentation importante du suicide au Québec au cours des deux dernières décennies

Le suicide s'est accru de façon importante dans la majorité des états industrialisés au cours des deux dernières décennies. Le Québec n'échappe pas à cette tendance. Depuis 1976, le taux de décès par suicide a connu une hausse progressive avec des périodes de relative stabilité au milieu et à la fin des années 1980 pour ensuite croître de façon marquée. Ainsi, le taux de mortalité par suicide entre 1976 et 1996 a augmenté de 62 % dans la population totale. Chez les femmes, le taux de mortalité entre 1976 et 1996 est passé de 6,8 pour 100 000 personnes à 8,5, tandis que chez les hommes, il est passé de 17,4 pour 100 000 personnes à 31,0, soit des augmentations respectives de 25 % et de 78 % (voir figure 1). Cette augmentation majeure a fait de cette cause de mortalité un problème préoccupant de santé publique pour ne rien dire du problème social que cela soulève.

Taux de mortalité par suicide selon le sexe Québec, 1976-2001

 

  

 

"De 1951 à 1986 au Québec, dans les autres provinces canadiennes, dans la plupart des états américains, en Norvège, au Danemark et en Finlande, on a constaté que le taux de suicide avait augmenté parallèlement à l'augmentation du taux du divorce. On a même calculé une augmentation de 1% du taux du divorce qui a été associé, pendant toutes ces années-là, à une augmentation parallèle de 0,33% du taux du suicide. Les deux marchent ensemble..."
Source:  http://www.cam.org/~aqs/docs/doss/cah_hom.html

 

Comparaison avec les chiffres français :

Souces : http://ist.inserm.fr/basisrapports/suicide.html

En France, pour le moment, les taux sont moins élevés, et le déséquilibre par sexe n'a pas encore rejoint le ratio québécois. Mais en bonne avocate entourée d'avocates, et autres militantes de la guerre sexiste, Ségolène fait son possible pour qu'on les rejoigne bientôt... 

10700 suicides en 2003, dernière année connue, soit 2% des 540 000 décès annuels. En estimant la sous-estimation, on évalue à 13 000 le nombre réel. 
Chiffres connus en 2003 : 
7943 hommes, 
2721 femmes. 

En 1999, 7500 suicides masculins contre 2800 suicides féminins. Le taux de décès masculin standardisé par âge, 27,1/100 000 est trois fois plus élevé que chez les femmes : 8,8 / 100 000. 
En 1999 donc :  environ 4700 suicidés masculins en excédent sur les suicidées féminines.

Mais en 2003 : 5222 suicidés masculins en excédent sur les suicidées femmes.

On voit que de 1999 à 2003, le suicide féminin a baissé, tandis que le masculin augmentait. On n'arrête pas le progrès...

 

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