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Bienvenue sur "Aristide le Juste !"
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- Catégorie : Ethique
- Publication : mercredi 10 juillet 2019 12:58
- Écrit par J. Lavau
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Notre politique sur aristeides.info :
Dans son livre "La corruption de la République", paru chez Fayard, Yves Mény avait défini la corruption blanche comme celle qui est connue de tous maîtres de la société politique, et de l'administration judiciaire, mais qui n'est jamais, jamais poursuivie en Justice.
Notre initiative citoyenne a été créée pour réduire, et si possible expulser, la corruption blanche que nous avons constatée au quotidien dans le fonctionnement de l'injustice aux affaires antifamiliales, et des auxiliaires qui en vivent - ou si vous préférez, dans le dysfonctionnement généralisé de la justice aux affaires familiales.
Vous allez vite vous apercevoir que la tâche est difficile, et requiert beaucoup plus de vertus citoyennes que ce à quoi vous étiez accoutumés. Nous nous attaquons à des pratiques mafieuses. Comptez bien que des profiteurs sauront contre-attaquer par les pires moyens, et que nous ne devons leur laisser aucune prise légale. Montesquieu écrivait dès le 18e siècle que l'état despotique repose sur la crainte, tandis que l'état républicain repose sur la vertu.
Il existe déjà des sites et des ouvrages dénonçant des pratiques mafieuses au sein de l'appareil judiciaire. Nous sommes contraints de constater que leur impact est faible. On peut saluer par exemple les livres de la juge Eva Joly, parus aux éditions Arènes. Cela vaut la peine de regarder qui s'est opposé, et avec quels moyens, à la parution de son livre Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre? : on consultera un recueil de textes significatifs par Denis Touret. Cela nous donne un avant-goût de tous les coups tordus que les animateurs de ce site vont recevoir, de la part des mêmes profiteurs, des mêmes corrupteurs, sous la complaisance des mêmes corruptibles. Toute irruption des citoyens dans leurs propres affaires déclenche des réactions violentes de la part de certains parasites très organisés d'une part, d'autre part de groupes de pressions fanatiques qui ont l'habitude de diriger les intimes préjugés du conglomérat judiciaire afin de lui faire bafouer la loi, et ne supporteront aucune baisse de leur pouvoir occulte. Vous voilà prévenus. Avez vous le courage de continuer ?
Merci, vous avez continué votre lecture.
Nous n'allons pas faire ce que font d'autres. Ce ne sera pas une feuille de rouspétances ici, ou juste assez pour collecter des exemples significatifs. Ce sera un observatoire scientifique1 des fautes professionnelles répétitivement commises par des auxiliaires de justice, des "experts" de justice, voire des magistrats, ces fautes auxquelles l'impunité est garantie jusqu'à présent, et que rien ni personne ne recense. Dans un premier temps, nous nous limiterons à ce qui est à la fois la vache à lait, et le scandale permanent de nos tribunaux : l'injustice aux affaires antifamiliales. Environ 300 magistrats (si quelqu'un trouve un chiffre précis, nous sommes preneurs) abattent environ 120 000 divorces par an, environ 70 000 conflits post-divorce, sans compter les séparations de concubins et les conflits postérieurs relatifs à leurs enfants, soit dans les 340 000 saisines du Juge aux Affaires Familiales. Vous voyez donc que son quota de production semble être de 1000 jugements par an. Semble seulement, car le JAF porte aussi d'autres casquettes, et se partage entre plusieurs activités dans plusieurs chambres. La presse locale a signalé une production supérieure à 2300 jugements par an, pour la JAF de Quimper. Par d'autres sources, nous avons d'autres chiffres, moins précis, mais du même ordre.
Il est donc clair que la responsabilité de l'employeur est écrasante : l'état français refuse d'affecter les moyens indispensables pour que le magistrat puisse faire correctement son travail. L'étude montre vite aussi que l'état français refuse de former correctement ses magistrats, refuse de les superviser correctement - ne serait-ce que par des statistiques nettement plus fouillées - et ferme les yeux sur les pactes pervers qui se nouent tacitement entre "experts" et magistrats : l'expert comprend très vite que son rapport doit flagorner les préjugés du magistrat, s'il veut revoir de juteuses commandes. Certains l'avouent oralement : "De toutes façons, je rédigerai mon rapport dans le sens demandé". Oralement, comme cela, il n'y pas de preuves écrites...
Qu'y pouvez-vous, vous citoyen, innocent plumé et condamné avec la plus grande désinvolture ?
En théorie, vous pourriez attaquer l'état français devant la Cour Européenne. Oui, j'aimerais bien habiter en Théorie, car en Théorie, dit-on, tout va bien... En fait, votre avocat ne peut saisir la Cour Européenne que quand toutes les ressources judiciaires françaises ont été épuisées : cour d'appel, puis Cassation. Vous l'avez, vous, la fortune nécessaire pour rémunérer ce parcours là ? Nous non plus, du reste.
Il ne nous reste donc que le pouvoir associatif, et le pouvoir de la presse, pour faire agir nos hommes politiques, nos députés, pour les ramener vers le souci du bien public.
L'organe de presse que nous constituons ici, se concentrera sur les moyens managériaux à prévoir, pour que les fautes professionnelles que nous allons y détailler et analyser, soient découragées, et cessent de se reproduire. Une faute ne se définit que par rapport à une règle du métier, et vous devrez contribuer à ce que ces règles des métiers concernés, soient établies plus rigoureusement qu'elles ne le sont jusqu'à présent. Nous définirons le cahier des charges d'un contrôle qualité. Mais si vous avez de meilleures propositions, préparez-les, et soumettez-les au débat.
A suivre.
Vous pouvez vous inscrire au forum et y débattre en constituants : {mos_sb_discuss:36}.
Annexes :
1 Scientifique ? Vous avez dit scientifique ?
Richard Feynman (Nobel 1965) avait donné cette définition rebelle : " La science se distingue ainsi des autres modes de transmission des connaissances, par un doute et un irrespect : nous croyons que les experts sont faillibles, que les traditions charrient toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il faut vérifier, par des expériences...".
Nous complétons par l'enseignement des qualiticiens. Pour qu'une communauté de savants devienne scientifique, pour qu'un corpus de savoirs devienne une science, il leur faut en plus :
- Se donner une liste contraignante d'épreuves de réalité auxquelles elle ne pourra se dérober. De plus, elle devra examiner, et parfois adopter, d'autres épreuves de réalité provenant d'autres professions.
- Il lui faut reconnaître un large cercle de surveillance externe, comprenant notamment ses clients en connaissances, et ses fournisseurs en connaissances, à qui elle reconnaît le droit de leur taper sur l'épaule, et de leurs montrer leurs erreurs et leurs négligences. De la même manière que le Droit démocratique n'est en dernier ressort à personne, la discipline scientifique et la science ne sont en dernier recours à personne. la science est non seulement un processus cumulatif, où nous nous perchons constamment sur les épaules des géants qui nous ont précédés ; c'est surtout un processus dialectique, riche de contradictions et de remaniements des affirmations précédentes.
2 "Un mauvais cadre, c'est pire que mille mauvais ouvriers !"
Notre contrainte stratégique est d'isoler les pires brebis galeuses et les grands requins, et d'amener à résipiscence et au niveau de compétence indispensable, le menu fretin, et ceux qui sont amendables. Nous allons donc constamment devoir réfléchir en manageurs, et nous faire les exemples de la philosophie de l'action gagnant-gagnant. Alors que le conglomérat judiciaire est au contraire sélectionné et constitué autour de la maxime de prédateurs : "Pile je gagne, face tu perds !". D'où son incompétence constitutive en affaires familiales, et son action globalement désastreuse, au regard de ses responsabilités en santé mentale publique.
De par l'expérience subie, nous préconisons un permis à points, dont l'épuisement à force de fautes professionnelles, retire à un magistrat ou à un avocat, le droit à s'occuper d'affaires familiales.
3 "Encore un journaliste pro-juges ? Je croyais qu'on avait réglé la question !"
La juge Eva Joly, dans l'ouvrage cité, rapporte le dialogue suivant entre Alfred Sirven et son avocat, tenu dans son bureau :
"Et puis, il y a encore un journaliste pro-juges, qui a encore fait un papier contre nous ! dit l'avocat.
- Quoi ? Encore un journaliste pro-juges ? Mais je croyais qu'on avait réglé la question ! s'exclame Alfred Sirven, inquiété.
- Ne t'inquiète plus. On s'est occupé de lui. Sa carrière est terminée." conclut l'avocat.
Ce petit rappel des faits publics, pour rappeler que l'intégrité de la justice a absolument besoin de la liberté de la presse d'investigation. Chaque nouveau coup porté contre la liberté de la presse et contre sa liberté d'investiguer, est une avancée de la corruption, et de la criminalité en col blanc.
Voir le feuilleton du premier épisode du harcèlement judiciaire par la délinquance organisée, en attendant les épisodes suivants :
Intimidations de la part d'une fameuse idéologue de la guerre sexiste
Contrairement à la criminalité organisée, nous n'avons rien à cacher, nous.
Commentaires
Fait le 31 octobre 2012 et certifié véridique par la victime, Jean Philippe DE ZORZI né le 29/05/1951.
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