L'ultragauche toujours malade du féminazisme
- Détails
- Catégorie : Délires
- Publication : samedi 13 juillet 2019 10:22
- Écrit par J. Lavau
- Affichages : 2666
Voici une nouvelle preuve que l'ultragauche française, ayant perdu ses liens fonctionnels avec le mouvement ouvrier, d'ailleurs exsangue, et sans prise même intellectuelle sur l'économie réelle largement mondialisée et surtout sinisée, est désormais colonisée par le féminazisme, qui lui procure des boucs émissaires sous la main.
http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article2189
Renouveau de l’antiféminisme : L’éclosion du phénomène « masculiniste »
De ce côté-ci de l’Atlantique, on ne les prend pas vraiment au sérieux. Pourtant, l’expérience nord-américaine montre que les provocations d’un énergumène comme Eric Zemmour ou d’un plumitif aigri comme Alain Soral peuvent être les signes avant-coureurs d’une vague antiféministe plus large.Depuis quelques années, en France, des intellectuels, journalistes, psychologues et militants cherchent à attirer l’attention sur la difficulté d’être un homme, dans une société soi-disant dominée par les femmes en général, et les féministes en particulier. À les écouter, les hommes seraient en perte de repères, et il serait temps de contre-attaquer celles – et parfois ceux – qui ont travaillé au bouleversement de la société traditionnelle : les féministes. C’est la thèse, par exemple, du journaliste Éric Zemmour dans son livre Le Premier Sexe ; de l’énarque psychanalyste Michel Schneider dans son livre Big mother : Psychopathologie de la vie politique, ou encore de l’ex-candidat au poste d’idéologue du Front national, Alain Soral, dans son ouvrage Vers la féminisation ?
Ce discours, que nous qualifions de « masculiniste », est, pour beaucoup, un phénomène marginal véhiculé par quelques individus isolés, voire dérangés. Mais à y regarder de plus près, il s’agit bel et bien d’un mouvement idéologique, dynamique en Grande-Bretagne ou au Québec, mais qui s’active également en France.
Actions spectaculaires
Comme tout mouvement social, le masculinisme adopte différentes stratégies et tactiques pour promouvoir « la cause des hommes » : lobbying et dépôt de mémoires en commissions parlementaires, publication de livres, création de sites web et réseautage sur Internet, activisme juridique et actions directes. Au Québec, c’est le mouvement masculiniste qui a réussi les actions de perturbation les plus spectaculaires ces dernières années. En septembre 2005, par exemple, un militant a escaladé la structure du pont Jacques-Cartier, à Montréal pour bloquer la voie rapide et attirer l’attention sur la prétendue « crise des hommes ».
Une étude menée auprès d’environ 80 groupes de femmes au Québec (maisons d’hébergement, comités de femmes de quartier, etc.) a révélé que près de la moitié ont été la cibles de menaces diverses, allant de coups de fil anonymes à des courriels haineux, en passant par des intimidations physiques, de la part de militants masculinistes ou, à tout le moins, antiféministes.
En plus des intellectuels et des militants radicaux de groupes de pères qui mènent des actions chocs, comme Fathers for Justice (F4J), le mouvement masculiniste peut compter sur le relais de certains éditorialistes, de professeurs d’université, de professionnels de la santé, de députés et même de militants de gauche et d’extrême gauche qui reprennent leur discours selon lequel le féminisme serait « allé trop loin ».
Inversion des rôles
La tactique du masculinisme est, souvent, de récupérer les outils d’analyse et le vocabulaire féministe pour les retourner contre les féministes en dénonçant un système d’oppression imaginaire. Ainsi, le matriarcat aurait désormais remplacé le patriarcat. Ce n’est pas sans faire penser à ces journalistes défenseurs du système capitaliste qui, inversant les rôles, n’ont de cesse de dénoncer « la dictature des syndicats »…
Cette mauvaise foi, c’est celle d’un Patrick Guillot, auteur de La Cause des hommes, et pour qui il a suffi qu’une seule femme soit devenue pilote de Concorde, en 2000, pour affirmer que la profession s’était féminisée et que les hommes n’avaient « plus de modèle ». Plus magnanime, Michel Schneider reconnaît que les hommes dominent largement les sphères du pouvoir, mais… qu’ils gouvernent comme des « mères », imposant des « valeurs féminines » à la France. Des héros comme Zidane ne sont plus des modèles masculins parce que, selon Zemmour – qui ne se prive pas de flirter avec l’homophobie –, ils jouent « comme des femmes », avec un esprit d’entraide, et adoptent une esthétique homosexuelle…
Quatre arguments structurants
Pour théoriser la « crise des hommes », les masculinistes développent systématiquement quatre arguments : les filles réussissent mieux à l’école ; des hommes sont également victimes de violences conjugales ; les hommes se suicident plus que les femmes ; et en cas de divorce les tribunaux attribuent généralement la garde des enfants à la mère. Examinons chacun de ces arguments.
Primo, si les filles ont tendance à obtenir de meilleurs résultats scolaires, cette donnée fluctue selon les écoles, et les milieux favorisés ne présentent pas ce type d’écart. Dans les écoles qui le sont moins, les filles seraient en moyenne plus studieuses parce qu’elles savent, consciemment ou non, que le marché de l’emploi est généralement bien plus favorable aux hommes.
Secundo, les masculinistes brandissent des chiffres selon lesquels les hommes sont autant, sinon davantage, victimes de violence conjugale que les femmes. Ils s’abstiennent toutefois de se pencher sur le contexte des violences conjugales. La violence des hommes est majoritairement plus brutale et répétitive – s’inscrivant dans une logique de pouvoir sur les femmes –, et celle des femmes relève davantage de la défense.
Tertio, le taux de suicide des hommes serait plus élevé que celui des femmes. Cette affirmation est, encore une fois, isolée de son contexte. En fait la proportion de tentatives de suicide est quasi la même pour les femmes que pour les hommes même si ces derniers « réussissent » davantage. Et c’est sans compter que d’autres phénomènes de désespoir, comme la dépression, touchent majoritairement les femmes.
Quarto, en réalité, dans la grande majorité des cas, les divorces se concluent à l’amiable, et la grande majorité des pères délèguent volontiers à la mère la garde des enfants. Certes, lorsque les tribunaux doivent trancher, les juges attribuent plus souvent la garde des enfants aux mères qu’aux pères, mais c’est bien le patriarcat qui est en cause, la magistrature considérant qu’il est plus « naturel » qu’une femme s’occupe des enfants.
En somme, le masculinisme constitue une menace pour les femmes et pour le mouvement féministe qui, en plus de lutter contre le patriarcat, doit se défendre des violences diverses à son endroit.
Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri
• Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri ont dirigé l’ouvrage Le Mouvement masculiniste au Québec, l’antiféminisme démasqué, 264 pages, Remue-ménage, 2008.
Plus d’information sur la toile :
– deux analyses de E. Morraletat, de la Nefac (communistes libertaires canadiens) : « Qui sont les masculinistes ? » et « Masculinisme : ressac identitaire patriarcal » sur www.nefac.net.
– un dossier très complet sur www.arte-tv.com/masculinisme.
– d’Hélène Palma, « La percée de la mouvance masculiniste en Occident » sur http://sisyphe.org.
Et sur papier :
– Susan Falludi, Backlash, La guerre froide contre les femmes, éditions Des femmes, 1993, 576 pages, 37 euros.
– Dorain Dozolme, Maud Gelly, « L’offensive masculiniste », in Femmes, genre, féminisme , Syllepse, 2007, 120 pages, 7 euros.
– Patrizia Romito, Un silence de mortes : la violence masculine occultée, Syllepse, 2006, 298 pages, 25 euros.
Publié le 3 octobre 2008 par Commission Journal (mensuel)
Fin de citation.
Donc voilà : nous les pères volés et spoliés, nous sommes les nouvelles classes dangereuses de l'ultragauche colonisée par les féminazies.
Quelle est désormais la fonction sociale de l'ultragauche en France ?
Tandis que vous les pères souffrez sous la sinisation brutale de l'économie mondiale, le féminazisme judiciaire jouit de la garantie de l'emploi, de monopoles protégés, de l'immunité de plaidoirie, d'un privilège de libre-fraude.
L'ultragauche sert désormais de caution idéologique pour consolider l'impunité pénale et les profits de ces bourgeoises prédatrices qui triomphent dans leur stratégie judiciaire, notamment occupent les postes-clés de l'injustice aux affaires matriarcales, et qui occupent également des postes-clés dans la propagande gouvernementale ; un exemple là :
La propagande féminazie au gouvernement.
A défaut de jamais établir la messianique dictature du prolétariat, l'ultragauche sert désormais d'appoint à la dictature du femellariat, non moins messianique. On n'arrête pas le progrès !
Ô gaulois tentés de résister à l'envahisseur ! Soumettez-vous à la Vraie Foi ! Soumettez-vous à la bienheureuse dictature du femellariat, et miraculeusement les emplois délocalisés en Roumanie reviendront en France, au prix français, bien sûr, pas au prix roumain...
D'ailleurs si vous osiez ne pas faire votre soumission au féminazisme triomphant, vous ne seriez tous que des "énergumènes" ou des "plumitifs aigris", "isolés, voire dérangés" : c'est écrit dans le Texte Saint !
Commentaires
Quand j'ai pris connaissance du "manifeste" de Dupuis-Dery et cie, j'ai tout de suite songé à une riposte maladroite à l'excellent essai de Jean-Philippe Trottier, philosophe québéçois, "Le grand mensonge du féminisme", paru à l'automne 2007, quelques mois avant "Le masculinisme démasqué". La thèse de J.P. Trottier est que le féminisme actuel a dérapé pour devenir une religion nouvelle au discours uniformisant et moralisateur, glorifiant la femme et démonisant l'homme. Ce livre passé presque inaperçu se veut un essai critique fort bien documenté, tandis que "Le masculinisme démasqué" est une suite de litanies de leur évangile selon saint Marx...: froid, répétitif, sans fondement autre que leur foi aveugle en le féminisme étatique.
Force est de constater qu'au Québec, c'est comme prêcher dans le désert que de dénoncer cet état de fait; tout se trame dans l'indifférence générale et l'ignorance crasse de la masse.
Friedrichs Engels est déjà beaucoup moins innocent.
Et Vladimir Ilitch Oulianov encore moins.
Liu Chao Chi encore moins : j'avais hérité d'un petit catéchisme de lui, intitulé en français "Pour être un bon communiste", qui se résumait à une imitation de Notre Seigneur Lénine.
L'oppression tsariste, aggravée encore sous Nicolas II, avait sélectionné les révolutionnaires les plus aptes à la clandestinité, justement les plus paranoïaques, les moins démocrates. Elle contribua ainsi à faire le malheur de la Russie jusqu'à nos jours, nonante et un ans après sa chute.
Si les féminazies se réclament du marxisme devant les ignorants, c'est qu'elles en ont retenu la dictature par une minorité, qui s'autoproclame représentative de la classe messianique. Des sociologues critiques font remarquer que si Marx et Engels font largement usage du concept de "classe sociale", ils ne le définissent pas, ce qui pose problème. Ce problème demeure en suspens ; il semble qu'il y a encore du travail pour appréhender correctement une réalité partiellement indiscutable, mais bien plus mobile et complexe que les concepts disponibles ne le sont.
C'est juste que ces bourgeoises ont remplacé la Dictature du Prolétariat, qui ne ferait pas leurs affaires, par la Dictature du Femellariat, qui fait leurs affaires.
Là où il y a continuité, c'est qu'elles se proclament messianiques.
Ce fut l'énorme faute politique de Marx et d'Engels, que de croire qu'une classe serait messianique, sur la seule base qu'elle n'avait à perdre que ses chaînes.
Or la suite nous a durement appris que diriger est difficile, que cela requiert un grand souci de professionnalisme et de service. Ces filles de familles, nées le cul dans le beurre, s'imaginent que diriger est un privilège qui leur est dû, de par leur naissance.
Or une règle d'or de banquiers d'affaires, acquise en mettant les doigts dans les prises de courant, est de ne rien investir dans une entreprise familiale dirigée par la troisième génération : la fibre entrepreneuriale est éteinte, il n'y a plus que du parasitisme de privilégiés.
Le féminisme en est à sa troisième ou quatrième génération : ne restent plus que des profiteuses, qui ne sont là que pour parasiter l'histoire et l'héritage.
Quant à moi, je suis plutôt marxiste tendance Harpo...
Peter F. Drucker, décédé en novembre 2005, nous avait expliqué en détail que diriger est un service que l'on rend à l'institution, et aux générations suivantes. Un service indispensable, et fort exigeant.
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.