Nos sloughis : Miss, Patchouli, Pôlaire, Pénélope, contre Annie Beaurain.
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- Catégorie : Faux témoins
- Publication : samedi 13 juillet 2019 12:44
- Écrit par J. Lavau
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Nos sloughis : Miss, Patchouli, Pôlaire, Pénélope.
Levons un piège pour celui qui contrôlera au registre des sloughis de France : Miss était enregistrée sous le nom de "Lmissou", puisque son année de naissance était celle des L. Mais ce n'était que pour le papier, à l'oral elle conserva le nom donné par son premier propriétaire.
Un soir, papa rentra tout joyeux : "J'ai trouvé une levrette !". De fait, c'était une sloughia de deux ans ; son propriétaire l'avait ramenée d'Algérie, peut-être comme militaire de la dernière heure, voire comme coopérant ou opérateur pétrolier. Ses nouvelles conditions de travail et de logement à Paris ne lui permettaient plus de la garder. Date ? Probablement l'automne 1963, au plus tard l'hiver 1964. En tout cas, été 1964, quand j'étais GO moniteur de voile à Santa Giulia, Georges, Anne, Florence et Miss partirent en Italie, Georges prêta sa plume à Miss, pour me décrire son aversion pour la niche à roulettes (cette 203 grise, immatriculée 629 HA 38).
Deux couleurs sont admises au standard du sloughi : beige et bringé. Elle était beige. En embobelinant le propriétaire, Anne réussit à ne rien payer, que c'était une affaire d'adoption, et que Miss serait fort bien traitée. De fait, elle s'adapta bien à sa nouvelle famille, et était totalement silencieuse en appartement. Nous n'avons découvert sa pleine voix qu'au Brusc, où elle se révéla gardienne, et aboyait d'une voix profonde à chaque fois qu'un baigneur ou un pêcheur passait dans le chemin en contrebas de la maisonnette.
Quand Miss, chienne propre, avait attendu la rentrée des maîtres, papa qui la sortait en urgence rapportait qu'elle avait fait un long Missipipi dès qu'elle était arrivée sur le trottoir.
L'admiration était générale pour l'élégance de la chienne, et ses performances sportives. Un soir où c'était lui qui la sortait quai Branly, papa rapporta qu'un propriétaire découpla son boxer, pour que les deux chiens jouent ensemble. Le boxer était massif, et laissé sur place ; bientôt il fut hors d'haleine, immobile et haletant, tandis que Miss continuait à lui virevolter autour, à lui sauter par dessus, encore en pleine forme.
Miss ne se couchait jamais sur son coussin de velours vieux rose, sans le piétiner soigneusement en rond, pour aplatir les hautes herbes dures de sa savane sèche d'origine.
L'instinct chasseur était évident chez les sloughis. Les mouches en faisaient les frais, elle les happait. En forêt, Miss gémissait au pied de l'arbre ou un écureuil lui échappait. En forêt de Fontainebleau, le jour où papa rejoignait chez Georges Suffert d'autres membres du Club Jean Moulin, Miss creusa frénétiquement le sable, à la recherche de quelque animal au fumet appétissant. Je m'inquiétais pour la fragilité de cette forêt sur sable, à la végétation précaire. Chez les Du Saut, Miss gémissait aux pieds de Maylis, pour qu'elle lui donnât le hamster, dont la cage avait été posée sur la cheminée, hors d'atteinte de Miss. Maylis était cousine d'Anne côté Compeyrot.
Je désapprouvais l'installation de Miss, bien assise sur le canapé de style. Partagé dans mes sentiments, je l'engueulai dans la sorte d'allemand que pratiquait Charlie Chaplin dans son rôle du grand dictateur Hinkel, tout en m'asseyant aussi sur le canapé, avec de la lecture dans les mains. Pas démontée pour si peu, Miss tourna la tête, et m'appuya la joue gauche d'un grand coup de langue.
Point si bêtes, les bêtes, point si bêtes que beaucoup d'entre nous...
Adoptant sa nouvelle meute humaine, Miss gardait ses soucis de bonne gardienne de la meute : Un matin, Anne, Miss et Florence descendent ensemble, vont ensemble chez la marchande de journaux, puis se séparent, Anne vers des approvisionnement vivriers, Florence vers son lycée, Victor Duruy. Miss pile net : Mais tu en perds une !
Chienne affectueuse, et comme tous les chiens soucieuse d'élargir son cercle d'alliances, Miss appuyait volontiers son arrière-train sur les genoux de la personne qu'elle appréciait. Ainsi apprécié, Claude du Saut appréciait beaucoup moins, et tâchait d'en décourager Miss.
J'ai eu du mal à être certain que couple du Saut était présent lors de ce qui fut le chant du cygne de la vie mondaine du couple parental, avant qu'ils se déchirassent pour toujours. Il y avait là Léo Hamon et sa première épouse, un certain Michel Allio qui tenait un poste au ministère de l'Education, et se signalait par son cynisme social ("Il ne faut pas donner les diplômes universitaires à ceux qui ont bien appris, mais à ceux qui réussiront"), Jean et Suzon Esmein, une certaine "Io Ségalène", que connaissaient Georges et Anne, et les Esmein, probablement depuis leurs années de Fac. Date ? En tout cas avant la présidentielle de 1965. Claude du Saut et Maylis étaient bien là, puisqu'il critiqua mon chaussage peu mondain : des sandales de cuir.
Plutôt taciturne, la première épouse Hamon jeta un froid sur les ondoyantes et enveloppantes manifestations rusées de Léo Hamon, en répliquant d'un "De Gaulle ? Il nous emmerde !". Au contraire, Io Ségalène était pleine d'assurance exubérante, pour ne pas dire envahissante. Io Ségalène trouva amusant de me tirer la barbe en guise de congé, Suzon Esmein garda longtemps le souvenir amusé du formidable coup de pied au cul que la dame Ségalène faillit bien recevoir comme réponse à son impertinence. Miss et son tapis au centre du salon, fit fête à chacun durant toute la réception après repas.
Quand Miss avait ses chaleurs au Brusc, la nuit tous les chiens à cinq kilomètres à la ronde venaient pisser et caguer sur la terrasse ; c'était charmant... Emmerdant.
Bientôt Anne se soucia de faire Miss se reproduire. Georges était beaucoup, beaucoup moins enthousiaste.
Le premier mâle sloughi candidat fut apporté par le domestique du général de Guillebon. Guillebon avait été l'un des officiers de Leclerc qui avaient foncé sur Paris, au secours de l'insurrection qui tenait tête aux troupes occupantes. [Rachid ?] était lui aussi fort élégant, de taille modeste, probablement inférieur en taille à Miss, de robe bringée, et fort excité par elle. En vain, Miss n'en voulait pas du tout. Il était du reste assez âgé.
Anne prit alors le train avec Miss, trouver un autre étalon vers Bayonne ou Anglet. Khalife était un sloughi fort indépendant, de robe claire, de belle taille. Des amis dirent à son propriétaire qu'il était dimanche à telle plage du Pays Basque. Non, ce jour là, il était à telle autre, à vingt kilomètres de là. "Mais pourtant, on a vu votre chien !" ; hé oui, il était comme cela, Khalife, peu dressé, mais avalant les kilomètres par dizaines pour le plaisir. Miss l'accepta immédiatement.
Une nuit de fin d'hiver ou de début printemps 1966, Miss mit bas huit chiots à lourde tête, qui rampaient en gémissant aigu, à la recherche de la tétine. Florence se réveilla à temps pour voir naître le dernier, et voir Miss avaler le dernier placenta. Nous fûmes tous mis à contribution pour le biberon, tâche bien peu récompensante, désespérément inefficace. Le printemps 1966 arrivait, et Anne partit au Brusc avec les neuf chiens. Réticente à se séparer d'aucun chiot, Anne avait trop tardé à placer les annonces dans les bonnes revues, et très vite les chiots furent trop âgés pour être vendus dans de bonnes conditions, aucun n'était correctement dressé. Et ça bouffe, un sloughi en pleine croissance !
Deux mâles : Patchouli et Pandour. Deux des femelles étaient blanches : Pôlaire et Palmyre, une couleur considérée comme défectueuse au standard du sloughi. Trois nom de femelles m'échappent à présent, quarante-huit ans plus tard. Tout ce qui n'était blanc était fauve, aucun bringé.
Quand en septembre 1966, je suis arrivé de Loctudy au Brusc, trois chiots de six mois restaient invendus : Pénélope, Pôlaire, Patchouli, pratiquement à taille adulte. Tout l'espace de terrasse couverte était devenu chenil, entouré de grillages informes. Ils étaient connus de tout le pays : curieux, ils visitaient tout ; farouches, ils ne se laissaient jamais approcher, ils sautaient assez haut pour ne se laisser jamais enfermer.
Bientôt est venu le temps de rapatrier ces quatre quadrupèdes à Paris, moi et Anne, Florence et Georges étant rentrés par le train.
Prévoyant les vomissements, Anne ne leur donne rien à manger le matin. Je ne sais plus si elle avait pensé à des cachets de Nautamine, et de toutes façons administrer des cachets à un jeune chien non dressé, ça n'est pas de la tarte. Miss, Pénélope et Patchouli sont enfermés dans la voiture, mais Pôlaire s'est échappée, a couru à la décharge, y a bouffé du poisson pourri et s'est roulée dans la merde. Il faut rouvrir l'eau, prendre une grosse douche avec Pôlaire pour lui rendre sa blancheur naturelle, la sécher, tout boucler et partir. La banquette arrière (encore 203 ? Ou 403 ?) n'a jamais été prévue pour la stabilité des quadrupèdes en grand nombre, très vite ils sont malades, et me vomissent affectueusement dessus, entre la chemise et la peau. La chemise, je peux vous préciser laquelle : une chemise de toile de coton, de mer, achetée chez Le Rose à Concarneau, de couleur brique.
Malgré mes demandes, Anne ne s'est arrêtée qu'au Camp où à Cuges, un large mail avec fontaine, où j'ai enfin pu me laver, et où on a copieusement lavé l'intérieur de la voiture, sans que les chiens, ayant perdu tout repères familiers, ne songent plus à s'échapper dans l'espoir de retourner au Brusc. Je crois qu'on s'est arrêtés dormir à Corenc, se faisant accorder l'hospitalité par le vieux couple Flandrin, mais mon souvenir n'est pas sûr.
Anne était enchantée des chiens à Paris : enfin des clients enthousiastes pour sa cuisine ! Sitôt qu'elle annonçait que leurs gamelles étaient prêtes, galopade de griffes glissantes sur le parquet, engloutissement rapide de la moitié de l'écuelle, puis bagarres pour aller plutôt voir l'écuelle du frère ou de la soeur.
Quand on sortait la meute, on avait dans la main une patte d'oiseau : trois jeunes tiraient avidement vers l'avant, et Miss se faisait traîner par les oreilles. Très peureux toujours, et il suffisait d'un pot d'échappement ou d'un gamin qui tapait un mur avec un bâton, pour les faire bondir en fuite. Je suis le seul qui ne les ai jamais suivis sur le ventre et les coudes ou sur les fesses. Florence ne faisait pas le poids, et a été culbutée souvent. Papa, plus grand et plus lourd que moi, a été culbuté deux ou trois fois, et Anne, on renonce à compter.
La spécialité de Pénélope, de loin la plus intelligente des trois, était de jouer avec l'eau jaillissant des bouches d'arrosage de caniveaux. Le superbe, grand et fort Patchouli s'est signalé en aboyant très fort contre le facteur, avant de courir se réfugier sous le canapé. Sens très aiguisés, il dressait l'oreille à la moindre manifestation d'un chien sur l'autre rive de la Seine. Entiché de culture, il m'a soigneusement dévoré le petit dictionnaire français-russe, le Pototskaïa ; le sage chiot !
D'un naturel optimiste et confiant, je persistais à les découpler sur le quai, pour les laisser courir à leur naturel. Bientôt, par la passerelle, Patchouli et Pôlaire étaient sur la rive droite, Pôlaire se flanquait à l'eau pour ne pas être reprise, mais ne parvenait à remonter que quand je lui montrais l'escalier où elle pouvait reprendre pied. J'ai assez vite compris que ces sauvageons n'étaient pas lâchables.
Très dépendante, Pôlaire guettait toute friandise, réelle ou présumée. Un soir, la voilà toute tremblante et flageolante, incapable de tenir debout sous la table : elle avait attrapé un tube en aluminium contenant des médicaments, un calmant, et l'avait soigneusement mâchouillé. Téléphone pour trouver un vétérinaire, et il faut traverser le Champ de Mars en diagonale, avec Pôlaire sur mes épaules. Il l'a fait vomir et a donné un antidote par piqure. Pôlaire a pu revenir sur ses pattes flageolantes. Mes épaules étaient douloureuses.
Quand au 5e étage, les chiens entendaient dans la cour le cliquetis de chaîne de ma mobylette, puis le bruit de la béquille avant que je la rentre au garage à vélos, leurs queues faisaient des moulinets, et quand je passais la porte, je les avais tous les trois en fête autour de moi, leurs queues battant les murs et les meubles. Georges et Florence en étaient presque jaloux. Florence expliqua : "Tu es toujours gai, et tu les sors toujours, dès que tu arrives".
Un dimanche, Anne me met à contribution pour emmener les chiens à une course de chiens près d'un château dans les Yvelines : grands lévriers et whippets. Après les courses, les organisateurs testent ce qu'on peut tirer de nos sloughis : impossible de les intéresser au leurre, ils se désintéressent durant la course et se dispersent à chercher d'autres intérêts. Au bout de plusieurs insuccès, un des instructeurs me prend à part : "Vous devriez expliquer à votre femme... - Ma mère. - Oh pardon !"
Ce fut la dernière fois qu'Anne réussit à m'incorporer à ses loisirs organisés de femme savante, ou d'éleveuse de sloughis. Papa prenait ses distances, mais n'était pas encore parti, Florence prenait ses distances, mais n'était pas encore partie, ça n'allait plus tarder.
Un an plus tard, en 1968, Patchouli était donné, il mourut d'une boulette empoisonnée. Pénélope eût le même sort. Pandour était mort de la même façon. Pôlaire rejoint sa blanche soeur à l'Hôtel d'Angleterre, à Mamers.
En septembre 1971, jeunes mariés dotés de la vieille aronde de mon beau-père, nous sommes passés à Mamers, et avons demandé à voir Pôlaire et Palmyre. Elles étaient attachées sous l'escalier, folles de terreur et de mauvais traitements, inapprochables. Palmyre ne m'avait connu que quelques courtes semaines à la naissance, mais Pôlaire avait passé deux ans avec moi ; Pôlaire non plus ne pouvait plus reconnaître personne. Folles à lier, féroces, hurlantes, donc gardiennes... Voilà qui suffisait aux propriétaires de l'hôtel.
Quelques années plus tard, coup de fil d'Anne : "Miss est morte". Rude coup pour Anne, qui n'avait plus que Miss au monde, Miss, grande vieillarde.
Dans Le Livre du chien, premières éditions, Anne de Corlieu-Lavau, 22 rue de Monttessuy, Paris 7e, est l'une des deux (édition 1969) puis quatre (édition 1974) éleveurs de sloughis répertoriés.
Toutefois, la seconde portée de Miss fut de bâtards ; "Oh madame! Vous faites tout de travers !" lui dit on au Club du sloughi.
Nabis
Ensuite, dans le ménage Lavau-Letellier nous avons eu trois chiens. Le premier n'a pas duré un jour avant que Geneviève le retournât à la SPA : nous n'étions prêts à aucune des patiences nécessaires. Le troisième et dernier fut un beauceron nommé Nabis, ce que Bertrand prononça papiTA. Cet animal avait dû être maltraité dans sa vie antérieure, et il nous causa énormément de dégâts, ne supportant pas la solitude. Il fut impossible de le confier à quiconque : affolé, il devenait féroce. Ses relations sociales avec les autres chiens étaient problématiques : il s'avançait en remuant la queue mais le poil du dos hérissé, puis se jetait sur l'autre chien pour le rosser ; il fallait anticiper, après plusieurs expériences calamiteuses de ce genre.
Mordu une fois à la joue, Bertrand ne conserva aucune rancune à Nabis, et jouait avec adoration avec lui, tous deux couchés au salon ; Bertrand, couché sur le dos, caressait les oreilles de Nabis.
Pâques 1983 (premier trimestre de mon travail avec Stargil, alors sur le campus de dans le laboratoire de l'INSA), je résidais en sous-location avenue de la Chalotais, à Rennes, et Geneviève m'y rejoint avec trois enfants et Nabis : Cécile, Bertrand et une copine de Cécile, probablement Géraldine, la petite-fille de nos voisins d'en face dans la rue de l'Est, les vieux Motelle. Ou peut-être Vanessa Beaurain ? Le temps de monter tous ces enfants et leurs bagages, elle avait laissé Nabis en bas, attaché à un réverbère. Par la fenêtre ouverte, nous entendîmes un jeune couple s'intéresser à lui et le prendre en pitié, avant de se faire mordre. Il était temps d'aller le chercher et le monter dans le petit appartement.
Ultérieurement, suite aux caprices et destructions opérées par Michel Laquerbe, tout le laboratoire de Stargil déménagea en juin 1983 sur l'usine de Saint-Méen le Grand, et je trouvai rapidement un T5 en HLM sur place. Aidée par Georges Prault, Geneviève arriva bientôt avec le C35 plein de meubles sommaires et de livres. Elle me conta ultérieurement avoir tenté d'égarer Nabis en forêt durant le voyage (aller ou retour ?), mais en vain : ce chien explorateur nous restait attaché et fidèle. Avec son cynisme et son inconscience, Geneviève concluait : "Je lui ai donné sa chance, tant pis pour lui !".
Lors d'un départ en vacances Geneviève (1984 ?) remit Nabis à la SPA, comme trop dangereux pour l'entourage, et il est plus que probable qu'il fut rapidement condamné à l'euthanasie.
Une fois, Geneviève était malade, et devait recevoir des piqures quotidiennes d'une infirmière. L'infirmière sonne, et petit pot à tabac bourru, me bouscule pour foncer vers l'escalier ; je reste immobile et interdit, mais à l'autre bout du couloir, Nabis voit la scène différemment et mord l'infirmière en haut du fessier. Huit jours d'arrêt pour l'infirmière, qu'il a fallu indemniser. Heureusement la MAIF y a pourvu, car c'était largement au dessus de nos moyens.
Voici toutefois comment le 13 août 1998 (soit quatre semaines après que les deux tentatives d'assassinat par sabotages de freins aient échoué toutes deux), Annie Le Sénécal épouse Beaurain recrée cette scène à sa façon :
Et le reste de ses délires est à l'avenant, les choses se passent comme cela, au Féministan judiciaire, paradis de la fraude et du mensonge :
Faisant mine de vouloir me défendre contre l'assaut de calomnies par le gang Geneviève-Cécile, gang mère-fille, Anne ne souffla jamais un mot de l'invraisemblance de ce délire de chienne de défense, et d'attaque à mes mollets. JAMAIS.
La seule chose qui intéressait Anne dans son interprétation du genre littéraire "Attestation dans un cadre judiciaire", était que cela lui fournissait l'occasion d'exprimer sa supériorité personnelle sur tous ces manants, son fils inclusivement, puisqu'il avait commis la mésalliance d'épouser Geneviève Letellier. Et en plus, son fils n'était qu'un mâle, donc le coupable par définition, guerre sexiste de misandrie oblige.
Pour mieux marquer en quel mépris Anne tenait son fils, elle envoyait tous ses courriers directement à l'avocate, Brigitte Prudhomme, afin que je ne puisse pas lui dire de revoir sa copie, pour cause de tel et tel et tel et tel défauts rédhibitoires.
Florence Lavau, ma soeur, consacre six pages à démontrer combien elle est supérieure à son frère, sans jamais l'aider en quoi que ce soit. Jamais une ligne ni de Florence ni d'Anne ne fut citée par mon avocate. C'est dire...
A suivre et compléter.
Voir aussi :
Les shootés à la joie de nuire. Malades de la haine et de l’attaque-fuite : paranoïaques, pervers narcissiques, sadiques organisés… Les contraintes sur le modèle neuro-endocrinien. Mémoire universitaire inclus dans la Maîtrise de psychologie cognitive, 2004.
Extrait : "Je remercie « Alie Boron » (c’est un pseudo), de m’avoir, dans sa joie de nuire, fourni la preuve écrite du caractère psychotique et délirant du harcèlement que je subissais en famille. Je remercie les autres faux témoins d’avoir consigné leurs délires par écrit. Sans ces preuves écrites, les crimes commis contre mes enfants seraient restés incapables d’apporter des enseignements aux autres victimes de crimes similaires, sous couvert idéologique de la guerre sexiste anti-pères." Où il est transparent que "Alie Boron" n'est autre que l'auteure citée ci-dessus, Annie Le Sénécal, épouse Beaurain.
Voir aussi :
Des carrières de pervers histrioniques dans le crime organisé: Alie Boron, Jeanpapol, et les autres.
Tss tss ! Tu dénonces ton complice, à présent ? article qui lui aussi cite ou référence de nombreux écrits d'Annie Beaurain.
Voir aussi :
Des carrières de pervers histrioniques dans le crime organisé : Alie Boron, Jeanpapol... " version longue, dont des photos de moi-même avec d'autres très grands chiens, de garde. Citation :
Que me reste-t-il alors ? Des photos peut-être ? En voici quatre, prises chez un de mes élèves, avec Cheyenne et Oscar :
Ça, c'est le portail. Pas de sonnette : les chiens font l'affaire.
Maintenant voici Oscar se faisant flatter :
On ne le voit pas sur la photo, mais ce sac vert et rouge est largement réparé par moi : boucles cassées et réparées, bretelles réparées. Il avait été acheté 30 F en 1995, soldé gâté par l'inondation. Bin oui, quoi, l'homme entretenu par nous-les-femmes...
Cette fois Cheyenne et Oscar sont tous deux sous un de mes bras.
Et maintenant on voit le museau de Cheyenne, bergère allemande.
Les faux témoins se contredisent entre elles.