LE PROCESSUS DES ACCUSATIONS D'ABUS SEXUEL

Cette page était dans mes archives depuis novembre 2002. J'en ignore l'adresse d'origine. L'analyse du code source démontre que les auteurs en étaient "Jan-Gabriel Gobin, Vincent Gratigny (fmcp)", que "fmcp" désigne " Fédération des mouvements de la condition Paternelle ", inconnue par ailleurs, et que leur rédaction date d'octobre 2000.

Tiens si : http://www.fmcp.org/liens/province.htm

http://www.fmcp.org/infos_pratique/nouveaux.htm

 

Rediffusion ici à titre provisoire, en attendant l'élaboration d'une coopération plus précise. En cours.

 

LE PROCESSUS DES ACCUSATIONS D’ABUS SEXUEL

 


La médiatisation à outrance, au cours des dernières années d’un certain nombre d’affaires de pédophilie, a induit des effets pervers dont les conséquences sont tout aussi dramatiques que la véritable agression.

Il est urgent de sensibiliser les milieux politique, judiciaire, policier, juridique, médical, psychologique, scolaire, ainsi que l’opinion publique sur les dégâts irrémédiables que ces pratiques, érigées en moyen de combat, font courir aux enfants.

Notre propos est de dénoncer les accusations mensongères qui mettent en péril la vie de ceux qui en sont victimes (pères et enfants) et non de défendre ceux qui se rendent coupables d’abus sexuels.

Remarques liminaires 
La pédophilie, dans le cadre familial ou éducatif, semble être considérée comme un travers uniquement masculin. N’existe-t-il pas de mères au comportement incestueux ? Le sentiment maternel semble tout justifier tandis que la tendresse paternelle est éminemment suspecte. Les pères auraient-ils l’exclusivité de l’inceste ?
Un parcours classique 
Parmi les indices permettant de déceler la fausseté des accusations, on relèvera que le cheminement varie peu. 
Un important conflit oppose les parents. 
Dans la plupart des cas, une procédure de divorce ou de séparation est en cours ou vient de s’achever.  Parfois, les accusations fourniront le prétexte à engager cette procédure. 
Les pères à l’encontre desquels sont proférées ces accusations sont évidemment de ceux qui se sentent très concernés par leur paternité.

Le but étant de rompre la relation père - enfant(s), la mère commence par ne pas respecter le droit de visite et d’hébergement. Mais elle réalise très vite que cette attitude est dangereuse: la non-représentation constitue un délit pénal. Il lui faut donc " légaliser " son désir et, le moyen le plus sûr d’y parvenir consiste à accuser le père d’agressions sexuelles sur son (ou ses) enfant(s).

Cent fois sur le métier... 
Une première plainte n’aboutira pas forcément ; elle peut être classée sans suite. 
Si la mère ne se décourage pas, et réitère régulièrement ses plaintes, on finira par penser qu’il y a réellement un problème, ce qui lui permettra d’obtenir ce qu’elle escomptait. 
Elle procède avec d’autant plus d’aisance qu’elle n’ignore pas que jamais une mère, après un (ou plusieurs) classement sans suite - voire un non-lieu ou une relaxe - ne sera poursuivie par le parquet pour dénonciation calomnieuse ou procédure abusive.
Les acteurs du drame 
La mère n’est pas toujours le seul " moteur ". Ses propres parents prennent très souvent une part active quand ils ne sont pas les instigateurs du " complot ".

L’école joue parfois un rôle important et, même si c’est son rôle de protéger les enfants, cela ne justifie pas certaines " complicités " qui tiennent aux bonnes relations qu’elle entretient avec le parent qu’elle considère, à tort, comme l’unique responsable de l’enfant.

On notera également qu’il ne manque pas de médecins complaisants pour établir des certificats qui ne font souvent que rapporter les propos de la mère ou de l’enfant (copieusement manipulé) mais qui n’ont aucun fondement médical. Ils leur confèrent cependant un effectif crédit.

L’enfant sur la sellette 
Les enfants en question sont très jeunes (entre 2 et 6 ans). Ainsi, ils seront capables de s’exprimer mais demeureront suffisamment malléables pour obtenir d’eux ce qu’on en attend. 
La multiplication des interrogatoires, les réponses induites dans les questions, voire suggérées par les enquêteurs1 permettent à ceux-ci, d’établir la véracité des faits dont ils étaient à l’avance persuadés. 
Dans le même temps, l’enfant étant séparé de son père, la mère et les grands-parents ont tout loisir pour le manipuler, effectuant un véritable travail de sape. 
Les enquêtes psychologiques, psychiatriques, de personnalité... se multiplient, étalées sur plusieurs mois. L’enfant constate l’absence de son père. Il ignore s’il le reverra un jour. Cela le conduit inéluctablement à prendre le parti de celle qui ne l’a pas abandonné. Ainsi, au fur et à mesure du travail, les accusations recueillies se font plus lourdes, plus précises et plus graves. 
En outre, par des questions hautement suggestives, les enquêteurs initient l’enfant, ce qui ne sera pas sans conséquence pour sa vie future. 
Nul ne s’étonnera alors que l’enfant, séparé de son père depuis plusieurs mois (voire plusieurs années), finisse par exprimer un refus de le retrouver.
La mère accusatrice 
Même si ce n’est pas une généralité, l’expérience démontre que très souvent, la mère a eu des relations ambiguës (pour ne pas dire incestueuses) - consenties ou non - avec son propre père ou a été victime de violence ou d’agression sexuelle.
Le triangle infernal 
Trois types de magistrats, théoriquement indépendants les uns des autres, interviennent dans l’affaire :- le juge d’instruction pour la question pénale ;             - le juge aux affaires familiales pour les questions civiles ;- le juge des enfants pour protéger le mineur.Pour éviter de rétablir le contact père - enfant, ils vont se " renvoyer la balle ".

Le juge aux affaires familiales, s’appuyant sur la règle : le pénal tient le civil en l’état, s’en remet au juge d’instruction. Celui-ci estimant que la question concerne la protection de l’enfant, se tourne vers son collègue juge des enfants. Ce dernier, constatant que la question pénale n’est pas tranchée, attend qu’une décision intervienne en ce domaine pour se prononcer.

Ainsi, la question est réglée : le père ne reverra pas son enfant et personne n’est responsable.

Quelques principes en guise de conclusion 
En premier lieu, les autorités judiciaires devraient montrer une méfiance extrême chaque fois que des accusations d’abus sexuels interviennent dans une situation de conflit entre les parents.

L’enquête doit être complète et menée de la manière la plus objective possible pour saisir le contexte intégral.

De manière impérative, le lien père - enfant ne doit jamais être rompu.

Toute audition ou examen de l’enfant doit se dérouler en deux étapes : l’enfant étant accompagné une fois par sa mère et une fois par son père. 
 

 

 

 Autre source d'information :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Accusation_infond%C3%A9e_d%27abus_sexuel_sur_mineur

 

Le pouvoir absolu avilit, corrompt, rend fou celui qui le détient...

Le pouvoir absolu avilit, corrompt, rend fou celui qui le détient...

Gilles Guérin a écrit :

 

Le « féminisme » n'a de cesse de combattre la féminité – Son objectif avoué aujourd'hui est de supprimer le « système » Homme-Femme...

En me documentant pour la rédaction de l’article sur la « Théorie du genre» http://www.gillesguerin.com/philosophie/art/genre.htm et en suivant les liens sur la grande toile, je survolais un de ces fatras idéologiques qui nous vient des U.S.A. : La « Théorie Queer », système idéologique reposant sur un désir, mais « habillé » de discours et présenté comme une « théorie ». Et ce désir est celui de supprimer NOTRE (!!!) « système » Homme-Femme qualifié ici de « clivage binaire » de l’espèce...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_Queer#La_th.C3.A9orie )

Et la Grande Cause globale dans laquelle elle s’insère, le « féminisme », utilise le thème récurrent de l’opposition entre le « culturel » et le « naturel »... Le « culturel » (ce qui est induit par la « société ») ne serait « pas bien », à l’inverse du « naturel » (le Bien).
Mais... Le respect de l’autre, le langage et la connaissance, ne sont-ils pas des faits de la civilisation?!! Et cette proposition de liberté et de diversité de genres désaliénée de ce « clivage binaire », n’est-elle pas une construction autrement plus éloignée de la nature ?!! Le mâle et la femelle seraient-ils une illusion ?!
Confusions et contradictions qui ne semblent pas gêner certain(e)s de nos intellectuel(le)s ! Mais... Ne dit-on pas que « la fin justifie les moyens ». Alors pourquoi s’encombrer du souci de cohérence et de véracité des propos ?!!

Le Féminisme est probablement au départ un besoin de nombre de femmes de sortir de ce statut entaché d’infériorité, mais aussitôt récupéré pour d’autres fins...
Et ce « féminisme », comme la mouvance homosexuelle, se confondent plus ou moins dans cette idéologie qui repose sur ce projet aujourd’hui avoué publiquement, et exprimé ici sans ambigüité : « Il faut détruire politiquement, philosophiquement et symboliquement les catégories d’ « homme » et de « femme »» (la féministe Monique Wittig citée dans l’article « Le « genre », théorie ou idéologie ? » de Yves-Charles ZARKA – Journal la Croix du 2 août 2011)

http://www.gillesguerin.com/philosophie/art/feminisme.htm

 

DU NARCISSISME PERVERS, facteur de pollution en société

DU NARCISSISME PERVERS

ET FACTEUR DE POLLUTION DE LA VIE CIVILISEE

 

Chacun sait, ne serait-ce que vaguement, ce que l’on appelle tantôt " la perversion narcissique ", tantôt le " narcissisme à tendances perverses " : la femme ou l’homme fonctionnant selon ce mode aura tendance à s’admirer dans l’image de l’objet séduit, à se servir de son image à des fins toujours personnelles ; elle ou il n’exprimera aucun affect en faisant souffrir, en culpabilisant l’autre. Ses émotions ne seront jamais des autocritiques (qui pourraient entraîner l’angoisse) mais des colères contre l’objet " aimé ", coupable de tout ce qui ne lui convient instantanément pas à elle ou lui seulement.. C’est froidement qu’il ment, qu’elle manipule, qu’il séduit, qu’elle fait intrusion, c’est sans état d’âme qu’elle ou lui vampirise sa proie avant de la rejeter, justifiant ce mépris par des affabulations ou approximations très souvent contradictoires, et affirmant que c’est normal de punir une femme trop bête, un homme trop stupide.

 
Il n’est pas interdit de poser que ce tableau psychopathologique reproduisant des rapports pervers avec victime et prédateur ou prédatrice, tableau valable dans la sphère privée et donc dans les rapports intimes, peut être réalisé également à d’autres niveaux de l’organisation de la vie sociale.

 
Ce n’est pas tant sur le comportement du chef de l’état actuel que je veux m’étendre. Notre actuelle traversée du désert politique (qui commence à frôler la descente aux enfers) ressemble à la phase pétainiste, étant bien compris que les chefs d’état, ministres et députés ne sont plus des chefs de guerre comme ils l’étaient au siècle dernier, mais des ténors de barreaux et juges défroqués. Il est tellement criant que le slogan " travail famille patrie " n’a jamais été aussi insidieusement matraqué, mais qu’il l’est maintenant sous coupe judiciaire, avec imposition de normalisation dans les tribunaux, où les procès tombent comme les feuilles d’un arbre malade, et où le lobby judiciaire les ramasse à la pelle, pour placer ses fruits véreux, avec la bénédiction et l’exemplarité (négative) du chef de l’état, qui se vanta lors de sa campagne d’avoir fait condamner un père, tant il aime protéger les femmes…Mais il n’est pas un " guide " . Il lui " manque " ce je ne sais quoi de paranoïaque ou de border-line qui fit le charme des Hitler, Goebbles et autres Staline. Le populisme judiciaire n’est pas la dictature ouvertement sanglante.

 
Car le président actuel de l’état français (qui n’est plus république) n’est pas la cause mais une des conséquences, une " concrétion ", comme on parlerait d’un calcul urinaire d’urate en tant que conséquence de la maladie goutteuse.

 
La viciation de la vie sociale est autrement dangereuse et perfide que les comportements trop grossièrement changeants, manipulateurs, opportunistes et séducteurs/autoritaires de tel président ou ministre projeté au premier plan, et comme toujours ancien avocat, c’est-à-dire conditionné aux plaidoiries qui n’engagent que ceux qui ont pour métier d’y croire ou pas, parfois selon la loi, et de plus en plus souvent selon la norme et les besoins de la carrière.

 

Cette viciation s’opère par la mainmise du pilier judiciaire sur les deux autres pouvoirs de la république, tous trois étant infiltrés par lui : un avocat à la tête de l’état, des avocats et juges aux postes exécutifs, législatifs et bien sûr judiciaire. Même le contre-pouvoir classique, à savoir la presse, regorge de conseillers et filtres, conscients ou pas de leur rôle objectif, qui aseptisent l’information, la rendant quasi systématiquement " judiciairement correcte ", en invoquant la menace d’un procès en cas d’information plus objective, et donc troublant " Le Grand Maître  Noir", " l’Organisation Judiciaire Familiale ".

Il n’y a plus du tout d’ordre moral : que les libertins se réjouissent. Mais il y a un ordre judiciaire. Alors, que les hommes libres et les braves gens anormaux tremblent !

Les problèmes familiaux furent les premiers à être capturés et exploités au profit de ce lobby intrusif et opportuniste, carriériste pseudo légal. La famille fut donc le ballon d’essai de cette dérive, avec la complicité habituelle d’un amas de psychiatres aussi agréés que complaisants pour transformer les gens en malades et dire qui seraient discriminés sous prétexte d’intérêt des enfants, alors que les deux conventions imposant leur respect ainsi que celui de leurs parents étaient froidement et consciemment violées chaque jour dans les tribunaux. Le suicide de milliers de pères, l’exclusion de bien plus d’autres encore, la précarisation de familles dites " monoparentales " n’est pas un problème pour ce corps surpuissant, froid, et avide d’affaires.

 
Puis vint la vie au travail et la vie publique : les procès se multiplient entre collègues, entre salariés et hiérarchie, et tous ces procès, au lieu de clarifier les situations et d’apaiser les relations, déchirent méthodiquement le tissu social au travail . de même, les procès se multiplient à l’initiative des représentants du personnel, sans rien changer au climat humain dans les entreprises, bien au contraire. Dans la sphère politicienne, le jargon judiciaire a pris le pas sur la phraséologie politique et sociale, et faute de faire affronter des idéaux, on s’envoie des avocats médiatiques à la figure, multipliant des procès grotesques et stériles.

 
Ce pourrissement de la vie civilisée se présente pourtant différemment, puisqu’il se vante de s’effectuer " au nom de l’état de droit ".

 
Prenons l’exemple des millions de procès sous prétexte familial, paradigme de la dérive psycho-judiciaire de notre civilisation :

 

-ils ont une logique perverse puisqu’ils sont intrusifs, qu’ils manipulent les parents, à coup de centaines de millions d’attestations vaseuses, de millions de plaidoiries haineuses et irrespectueuses, qu’ils sont illégaux en violant les articles 8 et 14 de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme et les articles 2, 9, 16, 18 et 29 de la Convention Internationale des Enfants. De leur côté, les avocats, premiers bénéficiaires du sang des familles en difficulté personnelle et torturées sous ce prétexte, violent leur maigre déontologie en portant des coups inutiles à leurs clients ou à des tiers.

-Les bourreaux (au sens propre si l’on rappelle que la peine de mort par suicide n’a jamais été aussi banalisée que depuis qu’elle est interdite) n’ont pas d’état d’âme. Ils affectent agir pour le bien public. Ils n’ont aucune angoisse, mais manifestent en permanence leur colère : pas assez payés, pas assez nombreux, pas assez bien installés, pas assez respectés. Ils ne manquent pas une occasion de montrer qu’ils sont puissants et que l’on doit craindre leur courroux si l’on ne se plie pas à leurs caprices.

 
-la seule logique qui les anime est le souci de continuité de leur mainmise : ils cassent les associations alternatives, ils étouffent les scandales qui viennent émerger parfois à la surface de l’eau trouble, pour continuer de juger n’importe comment, apparemment paradoxalement d’un cas à l’autre, mais avec une seule nécessité, un seul fil conducteur: ne surtout pas faire de jurisprudence, qui briserait à terme le cercle vicieux de leur exploitation éhontée et de leur autoritarisme nobiliaire.

Conclusion : qu’est-ce que le " légazisme " pour un médecin social initié à la psychologie ?
 

Mensonges, manipulations, absence d’affects, besoin de dominer et d’exploiter, mépris des conséquences, alternance de manœuvres séductrices, protectrices, punitives et autoritaires grossièrement décalées, intérêt exclusif pour le volume d’ affaires engrangées, besoin d’auto-admiration permanent, dénaturation des liens humains entre les victimes capturées, besoin prégnant de paraître, par les discours, les costumes, les pantomimes, déni minutieux et stratégique de ses propres tares, grâce à la collusion des quatre pouvoirs à son service exclusif, banalisation tactique de la violation des conventions aux lieux où précisément elles devraient être appliquées, souci furieux de punir plutôt que de prévenir, etc : comment ne pas reconnaître le fonctionnement global d’une corporation perverse narcissique et triomphante, laissant sur le sol avec un sourire satisfait les restes de ses captures vampirisées, pourvu qu’elle soit satisfaite, elle et elle seule?

Plan de mort et crime parfait.

Cet article était déjà présent depuis plusieurs années sur mon site personnel. Je le ramène ici aujourd'hui à titre de chiffon rouge, pour exciter la fureur de ceux qui nous couvrent de menaces et d'intimidations : ils ont du sang sur les mains, et cherchent à poursuivre le délit de témoignage indésirable.

Comme nous l'avions annoncé lors de notre création en 2004, nous sommes sous le feu d'organisations d'assassins sans couteau. 

 

 

Ce privilège d'exterritorialité qu'ils exigent, ces juges...

Déjà posté le: Vendredi 16 Sep 2005, 14:19    Sujet du message: Ce privilège d'exterritorialité qu'ils exigent, ces juges..

 

Ce privilège d'exterritorialité qu'ils exigent, ces juges...

 

 Le concept initial est dû à Michel Schiff, décédé en décembre 2004. Il remarquait cet héritage de la Sorbonne du Moyen âge, qui se perpétue dans le plus mauvais côté de la communauté scientifique : exiger que tout se traite à huis clos, entre initiés, loin du public ; conserver le privilège d'exterritorialité de la Sorbonne, où n'entraient pas les archers du Roy, où les sorbonnagres faisaient leur propre police. 

Je disposais d'une autre information, sur la société suédoise, un des secrets de son indéniable efficacité : nulle part aucun des acteurs du pouvoir local ne pouvait bouffer les autres, ils étaient contraints de se respecter, de vivre en équilibre des pouvoirs, dont le pouvoir syndical, le pouvoir d'état, le pouvoir patronal, le pouvoir agrarien, etc. Etre contraint de respecter les autres, et ne pouvoir les bouffer, c'est vécu comme une épouvantable anarchie, par ceux qui ont l'habitude de dominer, et de maintenir leurs privilèges, en notre douce France.... 

Ce sont les ingénieurs qualiticiens qui m'ont permis d'aller plus loin, par leurs précautions à recenser qui sont les "clients" de quels aspects de la production de l'entreprise, et de comment elle le produit, comment elle achète et consomme, ce qu'elle rejette, ce qu'elle gagne, etc. En procédant de la sorte, les qualiticiens aboutissent à des listes d'une richesse toute nouvelle. Il était alors nouveau de considérer le comptable, le vendeur, les riverains, les actionnaires, les fournisseurs, etc. comme autant de "clients" de quelque chose. Il était alors nouveau de présenter un tel tableau à sa direction et de lui déclarer "Il vous revient de prendre vos responsabilités, et de décider quel poids vous accordez à ces différents "cercles" de clients de notre activité". 

Avec ce nouveau savoir-faire, je pouvais réattaquer les problèmes traités par Michel Schiff, et plus encore les problèmes de définition de la scientificité (ou pas). Je pouvais reformuler de façon plus dynamique et plus sociologique les critiques formulées dans les années 30 par Karl Popper sur l'église psychanalytique, dirigée par un Sigmund Freud de plus en plus ombrageux et jaloux de l'orthodoxie à ses dogmes intimes, à son autothéorie personnelle pour sa famille à lui qu'il avait eue. 

J'ai pu formuler cela en janvier 2000, et cela a fini par constituer un mémoire que vous trouvez à http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/je_fais1.htm et suite à http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/je_fais2.htm : La persistance de schèmes infantiles dans l’enseignement des mathématiques et de la physique. 

Le point commun aux problèmes de la communauté scientifique et à toute administration, y compris l'administration judiciaire, s'énonce finalement dans les mêmes termes : 
Qui respecte-t-on au juste ? A qui accordons-nous la légitimité à nous surveiller et à nous admonester, à nous corriger ? 

Sous la restriction à la problématique "Et pour devenir une science ?", cela s'énonçait : 
Pour qu’un champ d’études et de connaissances devienne une science, il lui faut : 

1. une délimitation de son objet, 

2. une première liste (non négociable, mais encore enrichissable) de ses épreuves de réalité, 

3. et une socialisation rationalisée et transparente, prenant en respect tous ses clients. 

Autrement dit, il lui faut se donner les critères d’un pilotage en exactitude, et donner à une surveillance extérieure les moyens de vérifier si ce pilotage en exactitude est bien respecté. 

Le premier point a été traité, par exemple par Saussure, quand il a défini le champ de la linguistique générale. D’autres sciences peuvent mettre plus longtemps, redéfinissant plusieurs fois leur objet. Cette lenteur et ces aléas doivent être acceptés avec sang froid : cela fait partie des complications de la vie. 

Le second point technique renvoie moralement au troisième : choisir ce qu’on respecte, garantir ou non, et à qui, la fiabilité et la validité des énoncés que l’on diffusera.
 

Quelques mutandis mutatis, et vous avez les principes de la surveillance externe indispensable à l'assainissement de l'administration judiciaire, et de ses cinq avocats pour chaque magistrat. 

En l'état du désordre établi, et avec l'écran opaque du monopole d'avocat, il est impossible au justiciable de faire remarquer au juge qu'il s'est laissé dicter sans le moindre examen, des contre-vérités, qu'il aurait remarquées s'il avait jeté un oeil aux pièces qu'il fait semblant d'évoquer. Et que tout le reste de l'imposture triomphante est à l'avenant, dans son Temple de Grande Inexactitude... 

Par exemple, en deux ordonnances successives de mai et juillet 2000, l'injuge Agnès V. m'a "logé" à Villeurbanne. Si seulement elle avait regardé les pièces qu'elle prétend invoquer et connaître, elle aurait aussitôt remarqué que j'habite Vaulx en Velin depuis le 28 août 1998, tandis que la chambre d'étudiant à Villeurbanne avait été quittée au 1er juillet 1998. Et tout le restant du délire est du même niveau. 

Seul ce privilège d'exterritorialité exigé par l'administration judiciaire, permet de garantir à la corporation des avocats leur privilège de mentir impunément à longueur d'audiences et de pièces. En exigeant de ne rendre comptes qu'à eux-mêmes et à leur copinage corporatiste, la corporation des juges a fait de leurs TGI des Temples de Grande Inexactitude. 

Nous devons donc exiger des moyens suffisants en magistrats pour traiter correctement des affaires familiales. Un triplement des effectifs de magistrats est indispensable, notamment pour assurer une parité mâle-femelle pour chaque audience aux affaires familiales. Des statistiques bien plus fouillées et plus sérieuses sont indispensables. Des conseils de surveillance de l'impartialité et du respect du contradictoire doivent être établis. Mais nous aurions grand tort d'ajouter un nouveau règne de l'amateurisme, sur l'amateurisme et l'imposture déjà au pouvoir. Surveiller le nouveau professionalisme et la nouvelle intégrité d'un tribunal, cela demande non seulement une grande intégrité, mais aussi un professionalisme à toute épreuve, et encore à définir. Même si le suffrage universel devrait intervenir sur la composition de ces conseils de surveillance. Après tout, aux Etats, la règle est que les superintendants de la police et que les juges de paix sont élus. C'est plein de risques, mais l'idée n'est pas à jeter prématurément pour autant. Après tout O. W. Wilson, ancien professeur d'université, a bien été élu superintendant de la police de Chicago en 1960. Et ce qu'il y a fait a été assez remarquable pour qu'on lui ait consacré plusieurs études et articles. J'ai donné quelques unes de ces références à http://www.paternet.net/salon/forum/viewtopic.php?t=1065 



Finalement j'ai préféré détacher mon message du fil initié par Sadoune.
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Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à présent.
Et cela, les imposteurs et les tortionnaires le détestent, le détestent, mais le détestent !

 

Voir copie exacte de l'original à http://caton-censeur.org/resources/privilege_d_exterritorialite.htm